VACANCES NORD IBERIQUES : HORS IBERIE 1
Pour retrouver nos pénates, nous avons encore un long périple devant nous, pour "visiter" différents amis.
Notre première étape sera toulousaine. Toulouse, nous l'avions déjà visitée copieusement ici et là, et donc cette fois nous n'avons fait qu'un passage éclair. D'autant que la grosse chaleur n'invitait pas à la flânerie. En effet, dès que nous quitâmes la péninsule ibérique, la température ne fit que monter graduellement et obstinément à mesure que nous approchions de la capitale occitane. Nous retrouvions, dans la vison désolante des arbres jaunis, la canicule de laquelle, c'est drôle à écrire, nous avions été protégés en Espagne.
D'autant aussi que je fus occuppé à autre chose. En effet, à un moment, sur l'autoroute, Vladimir avait pris le volant et pour passer le temps, de mon côté, je consultais internet. (Que ces choses devenues banales nous auraient stupéfiés il n'y a pas si longtemps...) Ayant mes recherches sur le boncanard en favoris, je repèrai alors un des objets de mes quêtes, important pour mes projets vidéo-hapistiques. Presque pas utilisé, mais pas tout récent, il était donc à un prix très attractif. C'était certes la meilleure occas. que je repèrais dans le domaine, mais pas la première. En effet, le problème récurrent est l'éloignement, car cet objet là, je voulais abolument le voir fonctionner avant de l'acheter. Or je constate que le vendeur est à Toulouse ! J'envoie un message et, c'est loin d'être toujours le cas, j'ai une réponse quasi immédiate. J'entâme donc un dialogue dans la voiture et tout semble se mettre en place pour que la transaction aille à son terme. C'est ainsi que le lendemain matin, laissant Vladimir avec ses amis, au gré du GPS (!), je parcours périf et campagnes toulousains à la recherche de la bête que j'achète au final. Elle n'est toujours pas complètement domptée à ce jour, entre nous soit dit !
Le lendemain, cap au "nord" pour rejoindre d'autres amis à Najac. Cette fois, à l'inverse, nous consacrâmes un peu de temps à ce que nous n'avions qu'effleuré du regard lors de notre précédente visite : le Château-fort. Le site est particulier et assez connu, d'un château de forme altière sur un éperon dominant la vallée de l'Aveyron, au bout de l'interminable rue centrale du village. Ce château est bâti "à la française" et en grande pompe par le frère de Saint Louis, marié à Jeanne, la fille du compte de Toulouse. Nous avons suivi la visite guidée et si le site est impressionnant le bâtiment lui même a de beaux restes !