DIMENSION SUPPPLEMENTAIRE
Me voici sur la plage ! Pas pour me baigner, pourtant j'aurais pu. J'y ai laissé les pieds un bon moment, et pas l'impression d'être glacé, comme souvent ici en début d'été. Vérification faite sur marée info, l'eau semble être déjà à 15°, en général plutôt à 14° fin juin!! Ca promet.
Non, j'étais en séance d'enregistrement. Je commence ma sonothèque, qui me servira pour ambiancer mes vidéo de harpe comme je l'ai fait dans l'essai que j'avais posté avec l'air ukrainien, seule façon pour que les play-back soient crédibles. La plage était déserte et chaude, et comme il avait plu ce matin, l'eau s'évaporait du sable créant une étrange brume. Magique. Etrange aussi d'être sur les rochers avec ordi, micro, interface audio et tout le bastringue !
J'avais choisi la journée car sans vent mais la moindre petite brise pourtant, malgré les bonnettes, pollue la prise de son. A étudier. En quittant l'estran, j'étais l'affut d'autres sations de prise de son et donc j'écoutais de quoi était composée la "bande son" qui m'entourait. Et comme la dune était belle et que mon oeil (bien que démuni d'appreil photo) était naturellement à l'affut de belles choses à voir, j'ai soudain eu l'impression d'être démultiplié, d'avoir les yeux et les oreilles en mode ouverture maximale, de déambuler dans une dimension suipplémentaire.
LE PAYS SACRIFIE (Fin)
Après l'abbaye de Lessay, romane et néanmoins haut lieu des origines de l'art gothique, je voulais retourner voir une cathédrale chère et inaugurer avec elle mon nouvel appareil qui ne s'était pas encore frotté à la moindre cathédrale jusqu'alors. Mêmes les nuls en géographie auront aisément deviné qu'il s'agit de la cathédrale de Coutances.
C'est sans doute le plus prestigieux édifice du gothique normand, finalement assez sobre pour ce style - si on pense à Bayeux -, tout en lignes. Peu de scultures, mais beaucoup de géométrie, de géniale géométrie, rehaussée par la modénature normande très creusée qui souligne chaque moulure. C'est un de mes extérieurs gothiques préférés, complexité des formes, simplicité du décor. Sa façade si spéciale - symétrique alors que chaque tour est disymétrique - fait partie de la sainte trinité qui a nourri ma propre cathédrale imaginaire : Coutances, Laon, Quimper. Elle partage avec Quimper des dimensions assez semblables, c'est donc une petite cathédrale, bien que celle ci paraisse beaucoup plus monumentale. La tour lanterne est sans doute un des "objets" les plus raffinés de tout l'art gothique. Quand à son choeur ) double déambuatoire étagé, elle hérite de Bourges, influence peut-être le Mans et Burgos.
J'ai pourtant un petit problème avec Coutances, c'est formellement une collection de choses toutes exquises, il n'est pas une moulure, un arc, un détail inventif comme elle en compte tellement, que je n'adore. Et pourtant, quand j'entre dans cette cathédrale, bien qu'admiratif, je ne suis pas emporté comme je devrais l'être.
Cette formidable modénature normande est associée à jamais dans mon esprit à des photos anciennes que j'avais trouvées (mais où? livre, planches à la bibliothèque de la fac d'art?), des héliogravures au grains si particulier qui sublimaient la texture si spéciale de cet édifice. C'est peut-être qu'ayant trouvé ces photos très belles, je suis condamné à être un peu "déçu" par la réalité. Et soudain, alors que je travaillais sur les photos à vous montrer, j'ai eu envie de retrouver cette "ambiance" photographique. J'ai donc travaillé en noir et blanc, avec le souci de retrouver un peu ce style... (bon, quand je vois ce que canal fait des mes photos, je suis navré)
Extérieur :
Intérieur :
Dans mon enfance, mon amour du gothique s'est beaucoup nourri d'image en noir et blanc, qui lui vont si bien. Après cette immersion, pour rendre compte des quelques vitraux anciens que compte l'abside et pour témoigner de la météo normande, je repasse à la couleur...
Non loin de la cathédrale, se touve l'église Saint Pierre, une imposante église de la toute fin du Moyen-âge.
Je vous la montre car elle témoigne du prestige qu'exerçait encore - trois siècle plus tard quand même, gardons-nous d'aplatir l'histoire sous prétexte que "tout ça c'est le Moyen-âge" - la cathédrale. Cette église typique de l'art flamboyant regorge de citations anachroniques comme clins d'oeil à l'église diocésaine. Remarquez la tourelle d'escalier coiffé de pyramide de pierre au transept (qu'on croirait du XIIIème)...
à l'intérieur vous verrez des culots coudés typiques du gothique normand et plus qu'has been au XVème.
Enfin, la tour-lanterne est construite au XVIème. Dans l'intervalle, le gothique s'en est allé. Et on retranscrit ici, avec un vocabulaire renaissance, le chef d'oeuvre du XIIIème. C'est très amusant, cela fait relativiser la notion de progrès...
AUX JARDINS DU BON DIEU
Alerté dimanche matin par une tache jaune aperçue de loin en allant faire les courses et que j'allai contrôler aussi sec : les ajoncs sont aussi de la partie ici sur le littoral. Mais pas les même du tout qu'à la Hague : ceux-ci sont vraiment nains, à la Hague, ils étaient sans doute nanifiés par l'exposition climatique... Bref, j'y perds mon latin. Donc le soir, après les travaux horticoles, un saut à Kastell Meur, où finalement les améries volaient la vedette aux ajoncs, ainsi que d'autres belles floraisons. Le Raz vu de Cleden, trois phares sont visibles. (Vieille, Maen Brial, grand phare de Sein).
Kastell Meur :
Ces silènes n'ont pas le vertige (elles sont à la verticale)
LE PAYS SACRIFIE (7)
C'est le jour du départ, nous faisons une petite halte sur les hauteurs de Biville pour un dernier coup d'oeil.
Il est temps de lever le voile sur l'envers du décor. L'usine de retraitement de la Hague, plus de deux kilomètres de long et sur la deuxième photo, j'ai agrandi la pointe de Flamanville pour que vous profitiez de L'EPR.
Petie halte à Barneville Carteret, au cap de Carteret et son phare.
Première des deux escales prévues, l'abbaye bénédictine de Lessay. Elle fut fondée par des proches du duc Guillaume, ce qui explique sans doute, la munificence de la dotation dans ce coin qui fut désolé. Je voulais voir ce grand vaisseau roman depuis longtemps. J'ai peu vu de grandes églises romanes normandes jusqu'ici, excepté dans leur pays d'adoption, l'Angleterre. Elles se caractérisent par des dimensions généreuses, voire géantes outre-Manche, et une grande luminosité, due au voûtes en bois, peu contraignantes, qui permettent de grandes fenêtres sans menacer la stabilité. Sinon, la sobriété décorative domine.
Les fleurs de chênes, très impactées génétiquement par la radio activité, comme on le voit ici :
Mais, dans cette lumineuse église, point de voûtes en bois, en lieu de çà, des croisées d'ogive, qui elles aussi permettent, on le sait, l'ouverture de plus grandes fenêtres. Bien des églises romanes ont reçu une nouvelle couverture à l'époque gothique. Mais ici, ce n'est pas le cas. L'examen du bâtiment permet de dire que le voûtement est contemporain. La datation précise est ardue mais une possibilité non négligeable existe pour que ces voûtes soient antérieures à celles de la cathédrale, normande aussi, de Durham. Ce qui en ferait, excusez du peu, les plus vielles voûtes sur crosiée d'ogives connues, de plus de 30 ans antérieure à la révolution gothique. Comment n'avais-je pas fait ce pélerinage plus tôt.
LE PAYS SACRIFIE (6)
Après cette matinée aérée, cap sur l'intérieur, pour voir des châteaux. Le premier est en réalité un manoir, la Grande Maison de Briquebosc, maison forte de l'extrême fin du Moyen-âge qui malgré quelques transformations ultérieures, a gardé ses tours et échauguettes médiévales. La chapelle est du XVIIème. Pour y accèder, une belle allée de hêtres, l'arbre ancien d'alignement par excellence.
Perpendiculairement, une belle allée de quercus cornusiensis, autrement dit, de marronniers.
Le manoir.
Nous nous arrêtons au portail de la cour, mais une voiture passe à ce moment là, et la conductrice, gentiment nous dit : vous pouvez faire le tour, ma mère est là mais elle ne sera pas dérangée. Et nous nous exécutons!
Quelques kilomètres plus loin, Briquebec et son château fort de centre ville. C'est une importante enceinte qui a de beaux restes, dont un donjon polygonal du XIV ème siècle, construit lui même sur une motte féodale du Xème.
Dans la cour on voit une partie du logis seigneurial converti en hostellerie et la pyramide de la mémoire, réalisée pour le passage à l'an 2000 dans un matériau friable qui, à mesure de l'usure, laisse voir les reliques de guerre d'Utah-Beach. Mais, le seigneur viens à notre rencontre, profitons en...
Le donjon est, sur sa motte, en concurrence avec un beau aesculus cornusensis, autrement dit un chêne.
Retour à la côte, avec la lumière du soir. Landes, falaises, étangs... il manquait un type de paysage pour être complet : les dunes. Tout près de Vauville, la commune de Biville offre une impressionnante étendue de dunes au pieds des collines.
Enfin, quand même, pour parfaire les analogies, il manquait un petit dolmen. Nous irons donc voir les pierres pouquelées, autant pour le monument que pour le site, un impresionnant belvédaire de plus.
LE PAYS SACRIFIE (5)
LES LANDES...
Après avoir rechargé la batterie des pieds, nous pouvons envisager une nouvelle randonnée, plus modeste néanmoins que celle qui nous avait mené au Nez de Jobourg. Ce matin là, malgré un grand soleil qui ne nous aura pas quitté de tout le séjour, un vent bien frisquet nous oblige à nous couvrir un peu. Le but de la ballade était l'autre endroit, après les hautes falaises, que j'avais en ligne de mire en venant au pays de la Hague : les landes de Vauville, terme générique qui regroupe toutes celles mentionnées sur la carte.
Une telle étendue de landes en continuité n'est pas si fréquente et surtout, ce que la carte topographique montre bien, elles sont creusées de vallées très encaissées, et présentent donc un relief accidenté. L'ensemble est remarquable, et comme tout dans ce coin là, bien peu connu au regard de l'intérêt qu'il présente. Le départ du chemin principal est dans le village de Vauville, donc tout près de notre gîte. Dès la sortie de la maison, notre but est visible.
La première partie du trajet se fait en fond de vallée, bien sec pour la saison...
Au passage d'une des rivières, je remarque un hêtre vaguement tortueux.
Enfin, nous nous engageons dans la montée pour la seconde partie du trajet, sur les hauteurs.
Nous faisons un crochet (voir carte) pour aller sur une des crêtes d'où là vue promettait d'être belle. Et en effet...
Nous revenons alors sur nos pas pour reprendre l'itinéraire en direction de l'ancien prieuré.
Que voici.
Retour sur le macadam vers le village...
Petit coucou à nos voisins...
Et nous voici à la maison, d'où le prieuré est bien visible. La boucle est bouclée.
LE PAYS SACRIFIE (4)
Je veux retourner en plein jour voir le phare de Goury, que je vous montrais en 2009, de plusieurs points de vue et pour ce faire nous montons sur la falaise la plus proche qui se trouve être le dernier escarpement avant l'extrémité très plate du Cap de la Hague. Nous devons être au plus proche d'Alderney/Aurigny (d'ailleurs les portables ont oscillé tout le séjour entre Fr et G.B.).
Le phare est bien visible en contrebas, au delà d'un verte prairie. Bien visible aussi le courant qu'il signale, le fameux Raz Blanchard, le plus puissant de France, plus redoutable que le Raz de Sein et le Fromveur.
Puis nous touvons l'accès au haut de la falaise, d'où jespère de belles perspectives sur phare.
Quoi qu'il en soit, nous tombons sur un des plus beaux spectacle d'ajoncs que j'aie vu. Le sentier est irrésistible.
Et voilà enfin une mise en scène qui me convient pour le phare de Goury.
Après quoi, nous descendons à Goury même, au niveau du phare. C'est un phare en mer, mais très proche du rivage (800m) et assez imposant (46 m) car construit sur un ilôt assez grand pour lui assurer une bonne assise et c'est aussi un des plus vieux phares en mer (1837). Bon, je me laisse un peu aller...
Nous allons piqueniquer à Port Racine qui se vante d'être le plus petit port de France (c'est donc bien que le Cap n'est pas en France).
Puis direction Omonville où se trouve la maison de Jacques Prévert.
Sa tombe et celles des membres de sa famille.
Sa maison.
Nous visitons : une page d'agenda décorée de ses dessins impromptus
une planche scénaristique (autrement dit story board) du film 'Une partie de campagne', 1936
gavures de Georges Ribemont-Dessaignes pour le recueil de poèmes 'Arbres'.
Le jardin vu de la fenêtre.
Nous longeons ensuite la côte en direction de Cherbourg car j'ai quelque chose en ligne de mire.
Et voici mon but atteint, le superbe manoir de Dur Ecu. On ne visite pas mais on le voit très bien.
Un peu plus loin, une masse rose me fait de l'oeil, c'est rhododendron broughtonii
LE PAYS SACRIFIE (3)
Après cette journée harassante, où le le soleil nous avait un peu mis K.O., l'heure est au moindre effort, et il y a assez à voir dans notre village pour se ballader sans prendre la voiture ni se fatiguer à pied. Petit tour dans le village d'abord.
Tiens, une maison qui me rappelle quelque chose...
Nous passons devant chez nos voisins, le château de Vauville.
Nous nous dirigeons alors vers la mer, à seulement 500 m à l'ouest. Avec le recul, la vue est superbe sur les landes de Vauville, sublimées par les ajoncs. Ces collines correspondent aux hautes falaises qui ici, en arrière du littoral, ont un profil plus doux.
En allant vers les marais, nous croiserons de belles bêtes. Les chevaux sont innombrables au pays de la Hague.
Et ces vaches devraient bien venir en Bretagne !
En quelques pas, nous abordons le domaine des marais. N'eussent été les hautes croupes landeuses, on se croirait presque en baie d'Audierne.
Après midi, nous visitons le jardin botanique de Vauville, qui semble être le plus célèbre de la région. C'est un jardin vert, hormis quelques camélias et rhododendrons - l'essentiel de ces derniers n'étant pas encore fleuri -, et bien qu'il compte un grand nombre d'espèces, ça n'est nullement un jardin de collection : la même plante peut être répétée à l'envi pour l'effet voulu. Et l'aspect paysager fonctionne bien. J'ai cru au départ qu'il serait ennuyeux et je me suis finalement laissé prendre à ce parcours de cellule en cellule, qui ne se laissent pas deviner de l'une à l'autre, si bien que malgré des dimensions assez modestes (4,5 ha) on a l'impresion de parcourir un grand espace.
Dans le bâtiment blanc, les sanitaires de notre gîte, vus du jardin botanique... c'est dire si nous étions proches.
A partir de là, ma batterie de nouveau me joue des tours, donc c'est portable... (le problème ne se reproduira plus)
La zone des gunneras est conséquente et cette indroduction eut une grosse importance sur les coutumes locales, on voit en effet des gunnéras dans beaucoup de jardins de particuliers à la Hague. Les introductions de plantes exotiques dans certains jardins prestigieux ont créé de vrai coutumes locales en matière de jardinage. Les gunnéras marquent moins les jardins bretons par exemple. On peut citer Kerdalo (Côtes d'Armor, pays trégorrois) où furent introduits les céanothes en Bretagne où ils sont désormais partout très présents. Enfin, les rhodos (je ne parle pas des pontiques plus ou moins ensauvagés) me semble plus démocratisés en Bretagne qu'ailleurs. Même en Angleterre, où se trouvent les plus prestigieux jardins de rhodos d'Europe, on voit moins de rhodos chez les particuliers que chez nous.
CONTRARIETES 2
L'ORANGE AU DESESPOIR (et presque vieillesse ennemie...)
J'avais enfin réussi à persuader ma soeur de prendre un abonnement Internet. Elle avait longtemps été hésitante, pour des raisons financières, officiellement. Je considérais pour ma part que pour une personne qui vit seule, sans vie sociale à ma connaissance et par ailleurs très curieuse, cela lui changerait la vie.
La première étape était d'acheter un ordinateur. Je me suis rendu compte à cette occasion de quelque chose que j'avais perdu de vue ou qui a changé depuis mon jeune âge, qui est que ces villes de banlieues sont un peu des déserts commerciaux. La ville où habite ma soeur a 40 000 habitants et, à ce compte là, une ville "normale" aurait toute l'offre commerciale et de services nécéssaire mais, en banlieue, c'est une autre affaire. Aller en bus jusqu'à un magasin à des km, transporter un PC semblait difficile et peut-être risqué vu qu'elle n'est ni vaccinée ni de la prime jeunesse.
Ce fut le seul avantage de la vie moderne dans cette affaire : j'achetai l'ordi en ligne et le fis livrer chez elle.
Après, il fallut choisir un fournisseur. L'offre la moins chère était chez Ellesaitl'faire , ma soeur ne semblait faire confiante qu'à Pamplemousse et choisit donc ce dernier. Quelque soit le fournisseur, le choix entre fibre (plus chère) et adsl n'ést pas possible à partir du moment la fibre est à disposition. Ce fut donc fibre. Mais, la prise de rendez-vous ne peut se faire sans communiquer un n° de portable pour envois de sms ! Et ma soeur n'a pas de portable. Donc mon numéro fut donné en précisant que les appels téléphoniques devaient êtres passé sur le fixe après l'envoi du sms pour donner la date. Mais bien sûr, ce devait être des instructions bien trop complexes à communiquer dans des fiches de services bien cadrées et l'ouvier installateur m'appella au jour J. "Bonjour, je suis devant chez vous..." "Encore 600 km et c'est bon... " aurais-je pu répondre. Je donnai donc le bon n° à l'installateur et basta.
Sauf que... l'installateur n'arriva jamais chez ma soeur et cela se reprodusit 3 fois. Dans le meilleur des cas j'eus un sms "Pour des raisons techniques, l'installation n'a pu se faire". Parfois, silence radio.
Il s'avèra que, peut-être suite à des actes de vandalisme, la fibre ne fonctionnait pas dans le quartier. (ce qui n'excuse ne rien la communication défaillante de Pamplemousse) Le temps passe, réunion a lieu avec le maire pour règler la question des défauts de la fibre... Et je suis sans nouvelles pendant quelques semaines.
Hier, je vois que ma soeur a essayé de m'appeler pendant mon travail. Je la rappelle le soir : elle me demande si je n'aurais pas reçu, par hasard, des sms de Pamplemousse. Car la fibre est officiellement réparée dans le quartier et elle a recontacté le fournisseur pour de nouveau donner RV à un installateur. Seulement cette fois, bien que composant le numéro habituel, elle n'a plus affaire à une personne mais avec un robot qui lui propose ne lui donne autre choix pour prendre rendez-vous qu'utiliser lien envoyé par... sms. J'ai en effet reçu deux sms de Pamplemousse, le premier sur la route du Cotentin, le 16, l'autre hier alors que j'enseignais. Ils sont donc passé inaperçus (mon portable est bizarre aussi en ce moment, je pense qu'il a été irradié).
J'ouvre donc le second sms et clique sur le lien. Mais comme au boulot nous sommes clients de Pamplemousse, il me propose de prendre rendez par le biais d'une adresse mail du boulot, ce que j'évite de faire pour ne pas voir débarquer le technicien à Quimper ! Il me demande alors d'utiliser une autre adresse mail. Je finis par comprendre que c'est l'adresse provisioire qui a été adressée à ma soeur. Séance fouille papiers en direct (ma soeur est à l'autre bout du fil). Elle trouve la lettre, mais, hélas, il y a deux adresses, dont une qui comporte une erreur sur son nom. L'erreur est-elle juste une faute de frappe dans le courrier ou la faute a-t-elle bien été enregistrée dans l'adresse mail? Finalement (apsès plusieurs échecs, ndlr) c'est la seconde adresse qui semble faire mouche mais pour "finaliser" la chose, on me demande le mot de passe "provisioire" indiqué dans le courrier. Or de mot de passe, point ! Je pourrais faire une demande pour obtention par courrier d'un nouveau (?) mot de passe, mais nous décidons d'un commun accord qu'elle ferait mieux d'aller dans un magasin Pamplemousse et de parler à un être humain.
Or les plus proches magasins Pamplemousse ont disparu, il faut aller en bus dans un très grand centre commercial d'une ville voisine.
Or vous savez quoi? Impossible d'acheter un ticket de bus autrement qu'en ligne !
Achète au conducteur, sugèré-je...
Si c'est possible, sinon, ça sera sans ticket!
Affaire à suivre....
(Je n'ai pas suivi dans le détail la campagne, mais y'en a -t-il au moins un(e) qui ait suggéré d'interdire fermement tout processus commercial ou administratif qui exclurait les sans portables et/ou Internet?)
CONTRARIETES
Petit interlude pour narrer quelques récents ennuis dont nous voyons peut-être (toujours un peu supersticieux...) le bout. Les deux histoires sont consécutives à l'incendie qui a eu lieu il a presque un an déjà.
KAFKA AU BOUT DU MONDE (accrochez-vous)
Nous désirions faire reconstruire un abri plus grand malgré la limite imposée de 20 m2 pour une simple déclaration de travaux, sachant que l'abri détruit faisait 25 m2.
Je passai déjà beaucoup de temps à trouver un modèle nous convenant et abordable sur le Net, car le prix des abris sur mesure est exorbitant et j'ai perdu mon constructeur de cabanes attitré pour raisons sub ceinturiennes.
Cela fait, et pour tâter le terrain, je vais voir la secrétaire de mairie pour savoir si dérogation il pouvait y avoir pour une surface plus grande. Mais, dès que j'évoque la chose, elle pousse les hauts cris (comme si j'avais fait un crime de lèse majesté). Je me serais plié sans (b)roncher(onner) à la dura lex, n'eût été la teneur des hauts cris : c'est impossible, il faut voir avec le maire. Un assertion quelque peu oxymorienne. Mes neurones beuguent un peu, mais on aime se raccrocher à l'espoir, même dans l'incohérence, et je prends rendez-vous avec le maire.
- "Quelle surface comptez vous faire, 40 m2?"
- "Même pas, 37 m2"
- "Oh, allez y, on va pas aller vous compter les m2". (hélas je ne peux retranscrire l'accent)
Et nous, fort de cette bénédiction de l' "édile", pondons une déclaration de travaux.
Un mois plus tard - au terme donc du délai d'acceptation, pas avant, faut pas rêver ! - lettre recommandée de la mairie : "Au delà de 20 m3, un permis de construire est obligatoire", suite à un avis défavorable du fonctionnaire d'une commune voisine qui "instruit" les dossiers. Un mois de perdu, la tente toujours à la merci du moindre coup de vent. Un autre témoignage accablant me viendra plus tard, accréditant que le maire n'a aucune parole.
Je m'atèle donc au permis de construire, plus conséquent, merci Géoportail sans qui c'eût été infaisable. Je dois préciser qu'à chaque visite (de Vladimir) à la mairie pour un conseil ou une précision, la secétaire oppose un "je n'ai pas le temps, je prépare le conseil municipal" ou autre, avant même la moindre demande formulée de notre part ! Il faut batailler pour se faire entendre. Il faut aussi dans le dossier faire attention à bien faire comprendre que c'est une reconstrcution, car seuls les m2 supplémentaires devraient être taxables.
Un mois plus tard... mail de la mairie. Le dossier n'est pas bon. Le formulaire cerfa utilisé (la secrétaire : vous n'avez qu'à imprimer sur internet) n'est plus le bon. (quelques virgules ont changé... ndlr) et je n'ai pas indiqué en toutes lettres (en tous chiffres) la distance de l'abri à la limite avec le voisin, sur un plan de masse dont j'avais pourtant indiqué l'échelle et où j'avais respecté précisément l'emplacement. La secrétaire se défend : pourquoi n'allez vous pas directement voir Monsieur X. (sous texte : arrètez de m'emmerder) Nous : parce qu'on a pas ses coordonnées ! (sous texte : on attend que ça de parler à quelqu'un de compétent).
On imprime le bon formulaire, je rectifie le plan de masse, merci GIMP et Paint ... et Vladimir porte les rectificatifs directement à M. X pour vérification. Tout va bien jusqu'à ce qu'il remarque quelque chose : "mais vous demandez 37m2 ! Le PLU de la commune spécifie que les annexe ne doivent pas dépasser 30 m2, ça n'est pas bon !" Par contre on aurait pu doubler la maison sans problème ! L'ulcer me guette. Monsieur X. appelle la mairie, tombe sur l'adjoint qui confirme... "Mais le maire nous avait dit..."
J'appelle le maire un dernière fois :
-"C'est 37 ou 30?"
-"Je ne vais pas vous faire miroiter 37, alors que la préfecture va vous débouter" (qu'avait-il fait jusque là, ndlr?) , et ensuite "Mais si vous faite 32, on va pas aller compter..." Là, les bras m'en tombent. Bon, on ne prend plus de risque avec ce fou, ce sera 30 !
Je refais donc le permis ! Mais alors que je crois la chose règlée, la collègue de Monsieur X. (alors en congés) trouve encore à redire. Je passe les détails mais quand Vladimir amène en mairie la dernière rectification, la secrétaire déclare qu'on ne peut plus rien changer, car Monsieur X. avait renvoyé le dossier alors incomplet lui même à la mairie qui l'avait enregistré ! Là, Vladimir pique une crise ! Je ne suis pas témoin car j'attends moi même à la maison avec un peu d'anxiété la résolution du problème n° 2 ! Bref, je dois écrire au maire pour demander l'annulation de l'enregistrement pour pouvoir le réenregistrer. "Voila ce que c'est de travailler avec des gens pas sérieux" (dixit la secrétaire visant M. X. pour se dédouaner).
Résumé : déclaration de travaux retoquée, permis de construire enregistré 3 fois ! Si ça ne passe pas, j'envisage de demander un renfort d'armes à J. Biden.
LES FRAIS DE PLOUGASTELL
Après l'incendie, l'urgence - et qui n'a pas 6500 m2 de terrain, ne peut le mesurer tout à fait - c'était de retrouver une tondeuse. Je décide de monter en gamme, m'étant contenté depuis 25 ans d'autoportées très bas de gamme avec plus ou moins de bonheur. Certains de mes lecteurs furent témoins à cette occasion de crises en la cité d'Ys.
Une tondeuse de marque et un système de ramassage (qui il est vrai a changé la physionomie du jardin, surtout dans la prairie), voila e qu'il me faut. Je passe, comme d'hab, pas mal de temps sur la toile pour étudier comparer etc... Mon choix se porte sur la célèbre marque américaine au chevreuil (Yann Yourc'h), la japonaise étant encore plus cher, et puis, bêtement, le jaune et le vert, j'ai toujours aimé. Déjà à l'époque, des standardistes me font tourner en bourrique pendant une semaine, en me promettant pour le lendemain des réponses qui ne viendront jamais. Je me déplace de Briec à Ploudaniel, chez les concessionnaires, pour comprendre finalement que la Yann Yourc'h premier prix (la seule abordable quoi), je ne l'aurais pas avant des mois et des mois, Covid oblige. C'est pénurie partout en motoculture et il parait que c'est encore vrai. Mais en attendant, l'herbe pousse. Heureusement, juin est sec. Mon choix se porte, sur une marque milieu de gamme, un peu moins chère donc, qui semble proposer des machines qui me conviennent, dont le plus gros bac à herbe du marché (310 litres). Mais là encore, pénurie, le modèle qui m'intéresse n'est nulle part en vente. Sauf à le commander je ne sais plus où via Internet, ce que je ne me résouds pas à faire. Une intuition que je pourrais avoir besoin du SAV !
Un jour, sans illusion mais toujours ma quête en tête - l'herbe pousse lentement mais pousse - , je m'arrête à l'issue d'une journée de formation brestoise dans un grand magasin de jardinage, au bord de la voie express, à Plougastel. Et là, que vois-je, ma tondeuse de substitution ! Le vendeur me convainct d'acheter un modèle un peu plus large (pour de bonnes raisons) qui se trouve à Crozon et me sera livrée. J'achète. Elle est garantie trois ans. La bête arrive et je passe un été épanouissant - pelousement parlant - avec un temps de tonte raccourci et un résultat plus joli. Mais j'ai déjà l'angoisse de la panne sans signe avant coureur, car la machine est bien plus grosse et je ne peux la transporter! Que faire en cas de panne ?
Je tonds une dernière fois dans la sérénité en décembre pour accueillir proprement mes invités du Cap Nord et du grand Nord. Et la machine reste au repos un bon mois et demi, hiver oblige, bien qu'ici l'herbe ne soit jamais réellement au repos.
C'est donc en février que la panne survient: après un demi Park Pontig (la prairie), la machine toussote, perd de la puissance et s'arrête. Elle repart à froid puis s'arrête de nouveau et ainsi de suite. Je téléphone à Plougastel : il faut nous l'amener. Je me vois déjà louer une camionnette, acheter des rampes... et me dis que les tondeuses auront décidément pourri ma vie (je ne vais pas vous raconter mes tondeuses dans l'Arrée...). Le week end, en désespoir de cause, j'en parle à mon voisin, bricoleur et la tête toujours dans les moteurs, au cas où. Il ne sait trop quoi faire mais regardant mon fourgon, il me dit: ça devrait rentrer ! En en effet, en enlevant le capot (facile) et en démontant le bac arrière, assez facile, le monstre rentre, au milimètre près ! Le compas dans le l'oeil le voisin. C'est déjà un soulagement, mais c'est quand même une trotte. Entre temps, mon voisin m'avait bien sûr prêté sa tondeuse qui n'est autre que la tondeuse de mon ancien jardin, achetée il y a plus de vingt ans et qu'il avait récupérée et réparée alors que je la destinais à la déchetterie.
Le lundi suivant je vais travailler avec la chose dans le fourgon et le soir, cap sur Plougastel, un peu avant Brest. La tondeuse est prise en charge. Ils font dilligence et quelques jours après, on me prévient qu'elle est prête. Cap sur Plougastel, je me sens devenir fraise... Elle est prête, le mécano l'a fait tourner tout un après midi pour s'assurer qu'elle tenait dans le temps. J'ai quand même fait 210 km pour une réparation.
Mais 15 jours plus tard, je fais un demi Park Pontig et... rebelotte. J'arrive à finir la prairie en laissant la tondeuse refroidir - j'avais à faire sur place -, en tondant 5 minutes, refroidissement, 5 minutes, refroidissement... Je vous passe les différentes couleurs par lesquelles mon visage est passé. Je redémonte le capot, le sac de ramassage _ j'ai depuis acheté des rampes _ et donc Vladimir et moi hissons l'engin (lourd) dans le fourgon et... cap sur Plougastel. Je laisse la tondeuse non sans avoir signalé que s'ils avaient essayé de tondre avec, ils auraient mis lam achine à l'effort et rencontré le problème, ce qui m'aurait évité 210 km ! Je m'entends répondre qu'il n'ont pas de pelouse à disposition pour essayer les tondeuses (sic!). Ils font dilligence, je la récupère assez vite, cette fois la pompe à essence a été changée. J'ai fait en tout 420 km.
10 jours plus tard, le temps est venu de tondre et cette fois la tondeuse fait exactement 15 mètres avant de tomber en panne!
J'ai pas mal procrastiné avant de téléphoner, redoutant ma propre colère. Cette fois, les divers employés, désarmés me passent le chef. "C'est garanti certes, mais il faut nous l'amener". Cette phrase m'est répétée sur un ton inflexible pendant 10 minutes. "En plus nous sommes surbooké, il nous est impossible d'envoyer quelqu'un..." Sauf que pendant les 10 même minutes, dans une colère étonnamant contrôlée, le laissant à peine finir ses phrases, je tiens bon : "oui mais vous avez failli à la réparer, donc la donne a changé". Le lendemain, le chef m'appelle pour me dire à quelle heure il passeront la chercher. Victoire.
La tondeuse ira dans un autre atelier, à Ploudaniel encore plus loin, pour bénéficier... d'une pelouse. Je suis de bon conseil, hein? Elle m'est ramenée le jour où Vladimir pleure à la mairie (vous suivez?) et vous savez quoi? Elle a tondu tout le jardin sans broncher !
Pourvu que ça dure !
LE PAYS SACRIFIE (2)
Le lendemain était le jour de la plus longue randonnée, le long du plus haut escarpement côtier du massif armoricain, qui culmine à l'arrière du Nez de Jobourg à 128 m. Les falaises sont rarement abruptes et elles ont, sauf à l'extrémité, un profil plutôt collinaire et moins chantourné que par chez nous, mais la hauteur des croupes, la verticalité des vallons qui les entaillent sont impressionnants. C'était un parcours assez long (13 km) au vu de notre peu d'entraînement (mais il faut se refaire les jambes pour les montagnes asturiennes) et surtout de l'incroyable chaleur qui règnait, incroyable pour la saison et le lieu, car cet extrême nord du Cotentin fait figure, au beaux jours, d'un des endroits les plus frais de Fance. Au final, nous sommes fourbus et proches de l'insolation...
Marcher depuis notre village (le point jaune) était tentant mais quand même trop long. Nous menons donc la voiture jusqu'au parking d'Herquemoulin pour un périple noté en rouge.
En bas du parking, une cascade non signalée, est pourtant d'une belle ampleur. Cela me rappelle nos cascades capistes mais ici tout est plus grand.
Et c'est parti.
Un port miniature qui fait écho à nos célèbres ports abris. Mais ici, à part à marée haute, la mer semble toujours un peu loin du bas des falaises, autre diférence...
Une autre cascade, celle-ci notée sur les cartes nous attend. Elle est plus fluette mais tombe à pic.
Hélas, le chemin qui mène au pied borde un effondrement de la falaise et il n'est pas prudent de passer, n'ont n'irons pas voir...
Quelques genêts parmis les ajoncs dominants
Voici l'anse des Moulinet, au pied du barrage du même nom (un barrage si près de la mer, c'est étrange)
dont l'eau sert les différents besoins de refroidissement de l'usine de retraitement. Sous la première langue de ciment un tuyau qui rejette de l'eau à la mer. Ce tuyau est assez célèbre pour faire l'objet de mesures officielles et de contre mesures...
Poursuite en direction du Nez.
A partir d'ici, j'ai un problème de batterie, j'enrage et le téléphone prend le relai...
Le Nez de Jobourg se profile, Aurigny derrière (les téléphones hésitaient entre FR et G.B.).
C'est au dessus de cette crique que les falaises sont les plus hautes et abruptes.
Cette hauteur des falaises fait aussi qu'à chaque vallée, le dénivelé est important et l'effort aussi ! Le lendemain sera moins sportif.
LE PAYS SACRIFIE (1)
L'heure est venue de vous révéler notre destination mystérieuse. Ce titre choc, ça n'est pas moi qui l'ai inventé, mais c'est un slogan que j'ai lu sur l'une des nombreuses banderolles de protestation qu'on peut voir un peu partout là bas et qui résumait bien mon sentiment. Ce pays, c'est celui de la Hague, une dizaine de communes à l'extrême nord de la presqu'île du Cotentin. Après un passage en coup de vent en 2009, je voulais retourner voir cet endroit qualifié parfois de petite Irlande, où les plus hautes falaises du massif Armoricain se jettent dans la mer. Et en effet, ces quatre jours ont été un enchantement pour les yeux.
Sacrifié, tout le monde a bien sûr compris pourquoi : entre un EPR douteux et une immense usine de retraitement, la petite Irlande peut agir aussi en repoussoir. C'est un pays où l'écologie, la préservation de la nature, sans doute en compensation, semblent aujourd'hui être des priorités. Dur de faire Plogoff après coup, mais comme je l'ai dit, la protestation s'affiche un peu partout. Je détaillerai les beautés de ce pays viking mais pour l'heure, c'est le jour de l'arrivée qui est aussi celui de mon anniversaire. Une seule escale sur la route, à Port Bail, dont l'église romano gothique et son site marin, me faisaient de l'oeil depuis longtemps.
A l'arrivée au lieu de notre villégiature, je constate avec émerveillement que les célèbres landes du patelin sont couvertes d'ajoncs dans des proportions inédites.
Mais il nous faut nous rendre au resto réservé pour l 'occasion, une auberge très isolée sur le nez des Voidries, proche du Nez de Jobourg, à plus de 100 m au dessus de la Manche. Petite promenade avant d'entrer.
Belle vue aussi de l'intérieur.
J'y mange des huîtres cuites pour la première fois de ma vie.
Quand nous sortons, la lune éclaire la mer et je teste bien sûr un peu l'appareil. Le paquebot au loin, n'est que la centrale de Flamanville...
Enfin nous descendons à Goury, à l'extrême nord, où se trouve, à 800 m du rivage, un de mes phares préférés; nous en reparlerons. Mais pour l'heure, bien que n'ayant pas (encore) tout à fait l'objectif adéquat, je fais, grâce à l'aide lunaire, des photos que je n'aurais pu faire avant...
(à suivre..)
POUR EPAISSIR LE MYSTERE
Je vois que certains sont en train de tourner dingues, alors je donne des indices, hi!hi!
A BIENTÔT
Karagar s'en va sous d'autres cieux, mais a du mal à quitter tout ceci...
Mais le gardien reste là
NEIGES PRINTANIERES
Il neige en ce jour d'avril, mais c'est une neige gaie... et on en a bien besoin...
SUR LES TRACES DE PLUME
Bon, de nature méfiante, j'aime bien aller vérifier si la mer est bien là où Plume prétend l'avoir vue.
Plus sérieusement, je n'avais pas encore confronté mon nouvel appareil aux paysages. Alors, après une visite aux établissements La Dent, petite virée de Porzh Piron à Porzh Lanvers. Et je suis très content du résultat...
Porzh Piron I et Porzh Piron II
Et donc, pour répondre à la question de Plume, les Tas de Pois bien visibles...
... et même abbaye et phare de St Mathieu !
Un peu de jardin pour finir, on commence avec des cornusettes?
Cornus trouvera-t-il le nom de l'espèce s'il sait que dans la même zone du jardin (Park Pontig) se trouve rhodendron sinogrande et magnolia macrophylla...
Tranparences vespérales...
Y'A PAS DE CLOCHES FELEES CHEZ KARAGAR...
... mais des fèlés de cloche je ne dis pas !
Poster la dernière vidéo a été pour moi l'occasion de regarder d'un peu plus près mon compte illou tub. D'abord parce que la plateforme fait à notre insu des spaghettis avec mon compte, celui de Vladimir (vide je pense) et celui de la compagnie et qu'elle décide arbitrairement de qui est qui et de qui est connecté. Bref, redevenir maître du jeu n'est pas simple. Ensuite et surtout, je voulais regarder de plus près les options d'importation pour perdre le moins de qualité sonore possible, sachant que quoi qu'on fasse on passe d'un enregistremeent WAV et stéréo à quelque chose de compressé et MP3, mais il faut manoeuvrer pour ne pas perdre trop de plumes (hi! hi!).
Je dois dire que la plate forme me servait jusqu'à présent à poster des vidéos pour ce blog et que je ne lui rendais pas des visites régulières comme je le fais ici. Je me suis donc rendu compte que j'avais plus de 171 abonnés à ma chaîne de vidéos et je l'ignorais ! Et celà pour une seule raison : mes quelques et modestes vidéos de cloches. Les passionnés de cloche forment une sacrée clique internationale sur la célèbre plateforme, certains sont de vrais spécialistes, dotés parfois de l'oreille absolue, qui font de véritables inventaires campanaires avec aval des autorités religieuses ou autres qui gèrent les édifices de culte.
Ces gens ne s'intéressent qu'aux cloches, car, abonnés à ma chaînes, il doivent être tenus au courant de toutes mes publications, or l'essentiel des mes vidéos ( voyages, jardin, cascades...) n'atteignent jamais la centaine de vue au bout de plusieurs années, alors que les cloches, ça grimpe. Le record, la cloche de Saint Just de Valcabrère (pour quoi celle là???) avec, tenez vous bien, 42 000 vues, et la seconde 19 000 pour le plénum de "mon" église, et troisième avec 13 000 pour les cloches manuelles de St Tugen !
De quoi transformer le bronze en or....