RENCONTRE DU TROISIEME TYPE
Certain(e)s avaient eu de l’intuition et avaient présumé que mon escapade de la dernière chance avait pour but de ramener la harpe n°2, ou n°3 si l’on considère les temps préhistoriques… Comme pour l’irlandaise, j’ai bénéficié d’un rapprochement. Au lieu de me rendre au pied du mont des Avaloirs, je me suis contenté d’aller à Vezelay Le Coquin, près de Reine, où son créateur était pour Pâques.
C’est donc une harpe à cordes nylon (et carbone), conçue à ma demande pour gaucher. Les leviers de demi-tons seront pour la première fois de ma vie accessibles. Au prix d’un peu de gymnastique ça me rend possibles des morceaux simples de Bach, par exemple. Facile à dire, sans doute.
Les dits leviers ont aussi été usinés spécialement pour être monté à l’envers par leur créateur, près de Nantes. Ils adaptent à la petite harpe le système de fourchette de la grande harpe. (Je ferai une petite vidéo). Ils ont la réputation d’être les meilleurs du monde.
Question bois (essentielle, hi, hi!) table d’harmonie en épicéa (le plus classique pour harpes), corps à ma demande en châtaignier.
Enfin bien sûr, il y eu rencontre entre ces deux univers (et je vous assure que les toucher l’une après l’autre, c’est comme passer du piano au clavecin) et la grande surprise (complètement fortuite) est qu’à la « tête » près, elle ont presque exactement le même gabarit !!
Affaire à suivre.