DOUREIER
Allez, je m'accorde un peu de vacances ! Cette pièce va m'user jusqu'à la corde. Un exemple : au lieu d'une dessinatrice nous avons dû engager trois artistes! La troisième en urgence, qui ne connaît rien au projet et doit attraper le train en marche, s'adapter au travail des autres... Un mail explicatif avec images, et nombreux dossiers joints (refaits à l'occasion), plus quelques bugs de ma messagerie = 5 / 6 heures de travail ! Qui dit mieux pour un mail. Mais coup de fil de l'interessée dans la foulée pour quelques questions bien ciblées... j'ai la bonne personne. Et tout est à l'avenant, mise en forme du texte pour sur-titrage (çà se compte en journées), visites de nombreux magasins pour trouver solutions techniques à diverses choses, trouver des sons sur internet, les mixer, se battre avec le graveur qui fait n'importe quoi, refaire les mêmes bandes sons car les répets ont invalidé les timings. Bien sûr je ne parle pas des recherches de salles de répet, le story board pour le technicien qui est à 300 km d'ici (une journée de labeur), les échanges avec ce dernier pour qu'il m'envoie des précisions techniques à temps... j'arrête mais la liste est longue. Je ne jardine plus beaucoup. Faut dire, que le temps ne s'y prête guère. Il est à la pluie. Un vrai hiver de détrempe, comme il n'y avait pas eu depuis un moment. Alors tout à l'heure, marre de l'écran, je pars voir les eaux du Cap. Ça commence à Park Pontig, ça se poursuit dans la vallée centrale inondée, et on termine aux cascades de Penharn. J'aurais bien voulu les voire toutes mais elles sont nombreuses, la côte Nord est longue et... la nuit tombait.
Le ruisseau avait des vraies allures de petite rivière...
Ici c'est normalement une petite rivière au milieu d'une prairie. C'est drôle ce bateau que je n'avais jamais remarqué...
Et une petite vidéo...