CORRIGE
Voici ce que j’écrivais avant de découvrir les derniers commentaires :
L’ensemble de la classe mérite, et amplement, mes plus sincères félicitations pour l’ardeur mise au travail et le taux de réussite qui est excellent. L’élève Calystee est, bien sûr, un peu à la traîne. On dira un peu vite qu’il connait ses classiques, tant la cathédrale parisienne, souvent énoncée à l’évocation des cathédrales gothiques, est assez peu représentative (donc classique, stricto sensu) cette architecture, pour des raisons absolument pasionnantes qu’il serait trop long d’évoquer ici. Je n’ai pas mis le cul de la primatiale il est vrai, pas plus que je n’ai mis le cul autunois pour ne privilégier personne. Piergil ne nous donne que deux noms, mais quels noms : Prague, cette structure à la française si loin de son berceau, et surtout car il fut le seul à le trouve, Leon cette « Saint Denis » en terre ibérique. Sinon, Plume ramène le second prix d’excellence avec 11 points et le bonus de ses réponses énigmatiques, battue par le couple Fromusocornien avec 14 points.
Mais il y avait une erreur, une terrible erreur, commise par Plume et Cornus ! Regardez Saint Guy et le cul n° 2. Ils offrent bien des similitudes, car ils sont tous les deux de la fin de la période encore appelée flamboyante. Le chevet de Saint Denis, qui ne laisse guère voir le déambulatoire qui inaugure le gothique (1140) est des années 1240, et inaugure le style dit rayonnant ou «style Saint Louis ». Et puis Cornus le dit lui-même, pourquoi le chœur de St Denis aurait-il été impossible à photographier… Alors qu’il est un chevet qui n’offre pas le moindre recul… Je donnais un indice avec le mot de « merveille », nom qu’on donne aux bâtiments abbatiaux du Mont Saint Michel…
Depuis Piergil a fait encore des miracles, qu’il soit félicité encore une fois !
Une mention à John, toujours « reterophile »… (et je n’ai pas dit hétérophile, hein !)
J’ai, dans ce jeu, procédé à quelques associations : les grands exemples du gothique français hors du royaume de France, construits dans des pays où le gothique avait pris une tournure toute autre mais où le retour au prestigieux gothique original était de mise pour certains édifices d’importance : La cathédrale de Cologne (12), un des exemples les plus célèbre dont l’abside est à celle d’Amiens (8) ce que le Tupolev 144 est au Concorde, la cathédrale de Prague (1), la cathédrale de Leon (7), à mon avis la plus belle réussite de gothique rayonnant hors sol, l’abbaye de Westminster(5), la seule église in french style de GB (mais pas la chapelle d’axe du 1er plan qui est en style perpendiculaire on ne peut plus british), et dans une certaine mesure aussi, le seul chevet à structure (pas le décor) résolument gothique rayonnant de Bretagne (et personne n’a reconnu cet endroit), l’abbaye de Redon (19) à côté d’un contemporain (les similitudes de proportions sont étonnantes), le chœur d’une abbatiale : Vendôme (20).
J’y ai mis les trois chœurs qui ont tourné le dos à l’élévation chartraine : Le modèle Bourges (9), et les deux émules : Coutances (10) et Le Mans (16).
Sinon, pèle-même, la première cathédrale gothique (fait peu connu, car St Denis était une abbatiale) : Sens (6) (les fenêtres sont remaniées au XIII ème comme on peut voir), la plus grande cathédrale de Bretagne ; Nantes(3), la cathédrale de Paris (la première que j’aie vue !) , les autres géantes du début du XIII éme avant Amiens : Chartres (13) et Reims [bulles de champ et sacres des rois] (11) et après Amiens : Beauvais (17).
Il fallait bien un cul plat : Laon (18), mais on sait que celui de Dol l’est aussi, le plus beau chœur flamboyant à mon goût : Le Mont St Michel (2). Restaient deux extrême occidentales : Treguier (15), où à lieu de pardon des avocats et bien sûr, the last but not… Quimper (14) (encore un tiens : Corentin).