EN ALAN AR MEURVOR HABASK 16
En quittant Arenal, nous nous destinions à un autre volcan, dans une zone plus sauvage, où il était dit qu’il fallait aller avec des provisions fautes de magasins à des lieues à la ronde. Là nous aurions vu le rio Celeste, dont on dit que Dieu a pris des couleurs au ciel pour le teinter. Mais le volcan perdu semblait noyé dans les nuages et nous voulions finir notre séjour dans une ambiance plus conforme à notre latitude. Virage de dernier moment et cap sur l’océan. Et ce faisant nous traversons un endroit incroyable : arbres caduques (pour passer la saison sèche), collines herbeuses et un vent ! Un vent constant (à voir la tronche des arbres) à ne pas tenir debout. Bref, entre Dartmoor et l’Auvergne en hiver, mais le Costa Rica certainement pas !