EN ALAN AR MEURVOR HABASK 17
Le but non dissimulé de ces deux derniers jours était de se la couler douce au bord de l’océan. La presqu’île de Guanacaste, au nord du pays diffère de la côte sud au moins pour deux raisons. Son climat, d’abord. La région est beaucoup moins arrosée et quand la saison sèche s’installe, il n’y pleut plus du tout. Règne donc une végétation moins luxuriante, qui laisse voir le sol, et rappelle les pays méditerranéens. Alors que la saison des pluies vient à peine de cesser là où nous étions et que la boue était partout présente malgré le soleil, le sol est ici poussiéreux et desséché. L’autre différence, et le climat n’y peut-être pas étranger, est la forte fréquentation touristique balnéaire, avec une surreprésentation de l’homo sapiens sapiens (??) ssp. etazuniensis. Notre indéfectible guide « Planedenn zigenvez », dont Vladimir est le plus ardent défenseur (cherchez où est édité ce guide…) se montre une fois de plus brillant en nous indiquant une petite station restée inchangée et tranquille. La grosse cavalerie boude le sable trop gris de la plage et va voir ailleurs. Résultat: petit hôtel à l’aspect suranné, peu de monde sur la place du village enherbée comme les villages anglais (on notera que l’herbe y est nettement moins verte). Nous nous installons ici :
La plage est déserte.
Car au bout, au delà du rocher rouge, s’étend Conchal, au sable blanc formé de brisures de coquillages, réputée la plus belle du pays. Il suffit de marcher. Je vois un oiseau de mer blanc, qui me rappelle ceux de l'Atlantique.
Car l’oiseau de mer habituel ici, c’est le pélican.
D’ailleurs le long de la plage au sable gris, il se donne en spectacle.
Le rocher rouge
Et au delà, Conchal, la blanche.
Dont l’avantage est d’avoir, c’est rare ici, une eau translucide. J’ai vu de beaux poissons bleus et jaunes.