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EN ALAN AR MEURVOR
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16 août 2009

PHOENIX DES DEUX CAPS

Cette dernière quinzaine fut mise à profit, entre bien d’autres choses, pour enfin goûter aux plaisirs du vélo à deux sur les petites routes du Cap. Nous fîmes notamment deux traversées côte sud côte nord empruntant deux itinéraires différents. La dernière en date se fit sous une pluie cinglante et nous amena, ruisselants, sur la croupe d’une falaise empourprée de bruyères à la densité inégalée et que rehaussait une pulvérulence d’ajoncs nains.

Plus modestement, à pied ou à pédale, il y eut aussi la tournée des jardins, le soir, après dîner, pour guigner, de dessus un muret, une clôture, une haie basse, les plantes qui prospèrent ici. Et plusieurs fois je m’étonnai de ce qui m’était pourtant connu, de voir toutes ces frileuses, interdites dans mon ancien jardin, plantées en pleine terre et suffisamment âgées pour témoigner des nombreux hivers qu’elles traversèrent sans dommages irrémédiables. Mimosa quatre saisons, lauriers roses, oliviers. Je vis aussi un albizzia en pleine fleurs malgré l’été peu ensoleillé (c’était de sa capacité à bien fleurir plus que de sa rusticité dont je doutais ici) ce qui m’encouragea à un planter un. Et bien sûr phœnix canariensis, proche cousin du phœnix dactilyfera, le palmier dattier. Je croyais avoir vu les plus gros du coin à Brest, au jardin botanique, impressionnants par la taille de leurs longues feuilles mais pas encore assez âgés, semble-t-il, pour avoir développé un tronc et prendre la silhouette si caractéristique de cet « arbre ». En Galice, nous en vîmes des quantités, sans doute fort âgés, puisqu’ils avaient tous un haut tronc.

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J’ouvre la bouche pour dire à Vladimir que je n’en avais jamais vu de si gros quand soudain une vague image me vient en mémoire qui condamne ma phrase avortée. Je me souviens avoir vu récemment deux palmiers des canaries, perchés sur un tronc, un soir dans la brume. Comment n’en avais-je pas été frappé alors ? Mais où était-ce ? Mais oui, bien-sûr, dans un jardin, près du cimetière de P., notre commune !

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Mon pauvre phœnix qui n’en peut plus d’être prisonnier de son pot sur la terrasse va pouvoir être planté en toute sérénité, à l’emplacement du futur jardin « exotique ».

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Commentaires
K
Sans parler de ceux qui font de la musique avec des troncs de choux!
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K
Cornus> Toi aussi tu as un tronc et tu n'es pas un arbre, parfois tu piques le contenu des troncs et tu n'es pas en forêt, alors !
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K
Oh mais Cornus a l'air tout bizarre ce soir...?
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B
Enfin, je vous pardonne car vous avez mis des guillemets à arbre.
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B
Depuis quand avez-vous vu jouer ça ? Depuis quand les palmiers ont des troncs ?
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