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EN ALAN AR MEURVOR
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1 septembre 2021

MONTAGNES BUCOLIQUES

Le lendemain de l'Aiguille, c'est journée sans voiture. Nous prenons, sur les conseils de notre logeur, le chemin  derrière notre chalet, destination le sommet du Prarion (1969 m). Altitudes modestes par rapport à la veille et paysage plus bucolique, mais vue à 360° sur tous les massifs environnants. 

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Dès le départ je repère une orchidée que je  ne reverrai plus.

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autre plante IMG_3583

Dès que l'on monte, on jouit d'une belle vue sur la vallée de notre chalet, le capuchon des 4000 est toujours là, mais l'Aiguille du Midi apparait à l'arrière. La lumière est particulière.

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sur la photo suivante, la "balafre"  du train du Mont Blanc se voit bienIMG_3595

Habituelle traversée de la forêt,

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puis, justement, nous croisons la voie à crémaillère du chemin de fer du Mont Blanc qui mène au nid d'aigle, point de départ de la voie "normale".

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Et puis les prairies apparaissent. Il fait beau.

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 Très belle vue sur le Massif du ... vous y croyez, vous, au Mont Blanc?

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 Et sur la vallée de Chamonix...IMG_3642

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Moi, je flache sur le massif des Fiz, montagne calcaire, qui a un air très américain !

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Au pied du Prarion, un hôtel, avec terrasse et resto !

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Et là c'est le moment où on s'attend à ce que les vaches vous produisent direct du chocolat au lait !

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Nous redescendons tranquillement après pique-nique au sommet, en regardant les fleurs, en particulier ou dans l'ensemble...

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et recroisons le train du Mont-Blanc à une gare.

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 Nous prenons un itinéraire légèrement différent qui nous ramène au village de Bionnassay. 

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La nuit suivante, il pleut. Et au matin deux choses m'étonnent. La première c'est que s'il a plu au chalet, les sommets, eux, ont blanchi ! Je sais c'est idiot de ne pas y avoir pensé tout seul, mais j'ai des circonstances atténuantes pour oublier l'existence de la neige ! La seconde, c'est que si le ciel est tout gris,  paradoxalement quelque chose de nouveau apparait au delà des 4000, c'est l'aiguille de Bionnassay! Enfin les sommets sont visibles (pour le M.B, on est trop près n'oubliez pas, pas de réjouissance trop rapide !).

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Mais la visibilité est bonne et on voit bien les deux refuges (Goûter, tout en haut) et Tête Rousse, 700 m plus bas. Le Dôme se voit en arrière plan.

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Si vous observez bien, la couleur rousse de la "Tête" (présence de fer) est bien visible. Bon, tout cela ne dure pas...

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La matinée sera peinarde au chalet. L'après midi, une petite ballade, à proximité,  s'impose. Nous irons voir les gorges de la Gruvaz. Une bonne petite montée quand même et relative déception au bout. Le chemin s'arrête à un belvédaire, pas possible d'explorer les gorges.

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Au retour nous pousserons jusqu'au terminus de la route, à la chapelle Notre Dame de la Gorge, que l'on prie pour les angines. L'endroit en fond en vallée dégage quelque chose de serein.

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La chapelle fait partie de ces églises baroques savoyardes auxquelles Calystee croyait pouvoir me condamner. Mais heureusement j'ai obtenu rapidement ma libération pour bonne conduite.

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 Je lui préfère un petit sanctuaire à même la roche...

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Près d'une petite cascade un panneau indique différents itinéraires dont l'un me donnera une idée. Un nom de lieu m'étonne. L'impression soudaine d'être au pays de Galles.

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Comme nous ne sommes pas épuisés, pour une fois, nous pourrons ce soir là, profiter de l'auberge de Bionnassay, à seulement 400 m du chalet et donc aussi goûter aux vins locaux... Au dessus de la terrasse où nous mangeons, les sommets sont toujours visibles, ensoleillés même cette fois.

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 3000 m plus bas, nous goûtons le champagne local.

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 L'aiguillle du Goûter s'embrase. Le très moderne refuge est alors bien visible.

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 Au retour, nous verrons la nuit tomber sur la blancheur des neiges éternelles. 

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Alors demain, peut-être verrons-nous ce mont? 

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Commentaires
C
Karagar> Évidemment, Epipactis helleborine est rare voire absente de Bretagne : voir ici : https://inpn.mnhn.fr/espece/cd_nom/96447 Mais est assez commune dans beaucoup de régions.<br /> <br /> <br /> <br /> L'Épervière orangée est surtout montagnarde. Je l'ai connue dans les Vosges et les Alpes, mais on la rencontre aussi ailleurs sur des substrats minéraux, comme sue les substrats "artificiels" des terrils du Nord - Pas-de-Calais, et même en Bretagne si j'en crois la carte : https://inpn.mnhn.fr/espece/cd_nom/113508 Sinon il y a bien d'autres épervières ou piloselles assez fréquentes en Bretagne sur sols minéraux acides.<br /> <br /> <br /> <br /> Le fait de ne pas percevoir la différence entre un vague mousseux et un Champagne n'est pas très étonnant car de mon point de vue, "l'effervescence" masque ou perturbe bien des choses. Pour ma part, cela ne fait pas très longtemps que je commence un petit peu à mieux me repérer. Ceci dit, il y a mousseux et mousseux et il y a Champagne et Champagne et il existe des Crémants qui dépassent nombre de Champagnes et cela dépend des goûts et préférences, car il y a une sacrée palette. A la maison, tant que nous pouvions avoir un bon Champagne abordable chez le vieux vigneron, on en achetait, mais à présent on préfère aller sur des crémants de Bourgogne (ou autres) que l'on peut goûter au préalable et on trouve des choses très agréables sans se ruiner outrageusement.Après, je n'ai jamais goûté à un Champagne d'exception et je n'ai pas énormément envie de m'y risquer.<br /> <br /> En revanche, pour les vins non pétillants, c'est autre chose et on peu plus facilement dire si ça plait ou pas et pourquoi. Et personnellement, je suis capable de bien caractériser un vin blanc sec et lui mettre une appréciation. Mais cela dépend aussi du cépage et tout n'est pas comparable. Un Aligoté ne se déguste et ne s'accompagne pas comme un Meursault et ensuite je considère que des cépages sont intrinsèquement supérieurs à d'autres. Certains ne rentrent pas dans ces considérations de cépages, mais moi si. Je constate que le meilleur des gamays de la Bourgogne du sud ne réussit pas à détrôner un pinot noir de la même région. Et ensuite, il y a des terroirs qui ne sont pas extras et des cépages non plus. Je n'ai jamais bu un vin de Savoie digne de ce nom, mais je ne suis pas sectaire, je veux bien changer d'avis.
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P
Karagar > Moult entendu parler parce que l'oncle Élie, celui qui avait vécu longtemps dans les Alpes, l'italianophile de la famille aussi, avait une sorte d'idolatrie à propos des alpinistes et entre autres Walter Bonatti, celui qui a ouvert une voie directe par la face nord du Cervin. Du coup, quand j'étais gamine et ado je connaissais par coeur une foule de noms de massifs, pics, aiguilles, dents, face nord, face sud, le tout sans les avoir jamais vus, ou alors de loin, ce qui, à la réflexion, les rendait peut-être encore plus fascinants, va savoir...:)
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K
Calystee> Eh bien, je l'ai vue de haut à plusieurs reprise et pas constaté de pollution. Temps pas assez chaud peut-être...<br /> <br /> Plume> Oui, tu as bien compris la raison de ma reprise de liberté vis à vis des églises :) Ah? pourtant en as tu tant entendu parler? <br /> <br /> Cornus> Eh l'Epipactis, toute commune quelle est, je n 'en connaissais ni le nom ni l'apparence ; Jamais vu ça ! Pareil pour l'Epervière : jamais entendu le nom (ni latin ni vulgaire, et jamais vu avant non plus - mais vue très abondamment pendant ces 2 semaines). <br /> <br /> Calystee & Cornus> Pour ma part, jamais senti la différence entre un vague mousseux et du Champagne, alors...
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C
Pour le reste, je suis épuisé par tant de montées et de descentes, mais c'est absolument superbe.<br /> <br /> Sinon, moi non plus, le baroque, cela ne me fait pas sauter au plafond, mais on s'y habitue presque (le Bretagne en contient pas mal dans ses églises et chapelles, même si c'est vrai que cela ne déborde pas).<br /> <br /> Et le vin... on notera que ce n'est pas moi qui ai abordé le sujet... comment dirais-je ? Limite buvable quand on meurt de soif ? ;-)
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C
Commençons par les plantes puisque tu commences par ça :<br /> <br /> - Epipactis helleborine [Helleborine à larges feuilles] : une grande banalité au rang espèce présente presque partout en France ; en revanche, il existe des sous-espèces qui peuvent être originales/rares, mais là, je ne sais pas.<br /> <br /> - Salvia glutinosa [Sauge glutineuse]<br /> <br /> - la "forêt" me semble être une pessière artificielle.<br /> <br /> - Pilosella aurantiaca (= Hieracium aurantiacium) [Épervière orangée]<br /> <br /> - Hieracium intybaceum [Épervière à feuilles de chicorée] je ne connaissais pas.<br /> <br /> - Peut-être des Gymnadenia sp. [Orchis moustique...] en plus du reste.<br /> <br /> - On dirait des lupins bleus (Lupinus angustifolius [Lupin à feuilles étroites] mais c'est vraiment bizarre : inflorescences trop longues, bleu trop foncé... parmi les Chaerophyllum hirsutum<br /> <br /> - Campanula cf. barbata [Campanule barbue]<br /> <br /> - Phyteuma du "groupe" nigrum<br /> <br /> - Astrantia major ou A. minor (Grande ou Petiste astrance]
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