A L'ASSAUT DU SCHISTE
Donc, pour agrémenter ce long week-end de 4 jours, nous fimes une virée dans les Montages noires, pour continuer à en égrener les sommets schisteux. Il y a moins d'un an nous avions gravi Karreg an Tan, sommet parmi les plus connus. Ici, il s'agissait de trouver les sentiers pour monter à des endroits maintes fois apperçus et convoités mais inconnus des guides de randonnées. Débrouille.
Nous passons au pied de Karreg an Tan et nous arrêtons pour le pique-nique à en endroit découvert lors de mes pérégrinations internautiques, la chapelle de Notre Dame de la Roche. La dite roche est un site d'escalade, donc inaccessible.
Mais en la contournant, on arrive à la chapelle (elle aussi inconnue de mes services).
Et de là, un sentier raide et une échelle permettent de monter en haut de la roche d'où on a une belle vue sur la vallée. Le site me rappelle un peu la Roche du Diable.
Après cette belle escale, nous rejoignons le lieu de la randonnée, un peu plus loin dans les Montagnes Noires. Les rochers de Kerdiren, en Laz. Les sentiers ne sont que des traces et parfois l'état de la végétation m'a fait penser que dans un an ou deux, on ne passerait plus. On atteint néanmoins la ligne de crête. On crapahute pas mal, les jambes sont un peu raides malgré l'altitude modeste, il faudra, nous disons-nous, s'entraîner un peu avant les vacances où ça va changer de dimensions !
Après le premier massif rocheux, on traverse une prairie de hauteur qui me rappelle un endroit magique à Madère et aussi les pelouses auvergnates.
Puis, une seconde arrête rocheuse.
Dont nous redescendons parmis les houx et les roches dans un décor un peu féérique.
Arrivé en bas nous appercevons le but ultime de notre ballade, une formation rocheuse, peut-être la Roche Jegou (une seule mention approximative), que je rêve de gravir depuis fort longtemps.
Elle semble toute proche, mais pour se rendre au pied il faut contourner la vallée qui nous en sépare.
Nous arrivons finalement au pied, mais le terrain est privé et cela relèverait presque de l'escalade. Il faudrait marcher encore pas mal pour trouver l'échine de la bête et éviter la pente raide...
Fatigue et couvre feu nous font renoncer d'autant que j'ai encore une étape de prévue. Il s'agit de l'allée couverte de Kastell Rufell dont la disposition des pierres est unique...
et non loin de là, en position dominante, un radar au dessus de la falaise d'une carrière abandonnée. Un site un peu glaçant pour tourner un film d'anticipation.