DE FEU ET D'EAU
Alors que le périmètre des possibilités s'élargissait, nous limitâmes cette fois nos ambitions aux proches Montagnes Noires. Il se trouve que le grand fureteur que je suis, n'avait jamais eu l'occasion, malgré l'envie qu'il en avait, de gravir Karreg an tan, ou la Roche du Feu.
J'étais doublement intrigué par cet endroit. Un curiosité géographique d'abord pour ses affleurements de schiste noir, et son caractère de sommet isolé qui lui confère malgré l'altitude modeste, un des plus beaux points de vue du Finistère. Et puis bien sûr l'histoire attachée à son nom, qui veut qu'on allumât sur son sommet un feu pour avertir de l'arrivée des Vikings. Un panneau explicatif au sommet m'a éclairé car je comprenais mal le modus operandi. Du sommet on voit très bien le Menez Hom, et le feu de Karreg an Tan ne faisait que relayer celui du Menez Hom (qui lui voit la mer) pour avertir l'intérieur des terres d'un péril qui risquait de ne pas se cantonner aux rivages.
La boucle de 6 km est bien agréable qui part du bourg de Gouezeg. C'est assez différent de l'Arrée où l'on est tout le temps au milieu des landes alors qu'ici, on traverse des bosquets, puis les champs d'une campagne bien préservée, de la lande et des prés de hauteur, avant les rocs. Bref on a un mini étagement, c'est assez amusant.
Prairies d' "altitude" !
Le Menez Hom.
La Montagne de St Ronan.
Les rocs.
Vladimir apprend sa géographie bretonne.
Retour par les bosquets et les chemins creux.
Deux croix sculptées dans le bourg.
Au retour nous faisons une halte à la proche chapelle des Trois Fontaines, édifice à l'architecture soignée car elle fut dépendance monastique. Il y a trois portes dont un porche, un chevet "Beaumanoir" à noues multiples, un calvaire imposant bien qu'il ait perdu l'essentiel de sa statuaire, des grotesques...et trois fontaines.
Les statues restantes du calvaire sont saisissantes.
Je me suis souvenu qu'un chanteur nous avait signalé qu'il y avait quelque parte une grosse bite.. je l'ai retrouvée...