Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
EN ALAN AR MEURVOR
EN ALAN AR MEURVOR
Publicité
Derniers commentaires
Archives
12 août 2018

MISSION CEVENOLE 5

IMG_0223 Un programme fait de bric et de broc aujourd’hui pour égayer la vie claustrale de mes chers lecteurs.

Tout d’abord, nous n’empruntâmes qu’une fois la route menant de notre prieuré au bourg dont il dépend, Peyremale, qu’on nous avait dite être peu commode. Ce n’était pas mensonge, mais à ce moment de notre séjour, frère Karagar, chauffeur en titre, avait acquis une solide expérience de la route cévenole, aux lacets innombrables, et surtout étroite, ô combien étroite, sur laquelle la voiture adverse se complaît à rouler vite et fort peu à droite… Grâce à cet itinéraire inédit, nous nous retrouvons après moult virages, de l’autre côté de la vallée, profitant ainsi d’une vue sur le village du prieuré. Hélas, notre cloître est caché derrière un arbre, à gauche de la dernière maison de droite…

IMG_0146

IMG_0147

IMG_0152 Nous fîmes ensuite une marche méditative et accidentée autour de la vallée d’une petite rivière. Conifères, chênes verts, schiste brun, le paysage que vous montrent les photos qui suivent sont plus caractéristiques de notre environnement quotidien que tout ce que vous avez pu voir jusqu’à présent. Le plus étonnant pour moi (car la température ici, autour de 450-600 m, n’a rien à voir avec celle des hauteurs du mont Lozère) est de voir autant de bruyères par cette chaleur.

IMG_0155 IMG_0214

IMG_0197

IMG_0199

IMG_0156

IMG_0163

 

IMG_0176

En bas, au pied d’un petit pont de pierre qui n’est là que pour notre sentier, nous trouvons assez de profondeur d’eau pour un petit bain rafraîchissant.

IMG_0168

IMG_0167

IMG_0171

IMG_0204

IMG_0209

En remontant, nous trouvons le hameau de Bournaves, où se trouve un clocher de tourmente. C’est le seul qui ne soit pas sur le mont Lozére, ni en granit (il n’est d’ailleurs pas sur la liste qu’on trouve de ces édicules). « Bâtis au début du XIXe siècle par les habitants de ces hameaux, le rôle primitif de ces clochers est de permettre aux voyageurs de ne pas s'égarer et périr, si d'aventure ils se retrouvaient pris dans « la tourmente ». Ce terme désigne une redoutable intempérie qui naît en altitude au cours des rudes hivers, lorsque chutes de neige et bourrasques de vents violents se conjuguent. Dès que sévissait la tourmente mais aussi par temps de brouillard, les cloches étaient alors actionnées, parfois nuit et jour, fournissant ainsi un repère sonore aux voyageurs, un peu à la manière d'un phare pour la navigation maritime, afin qu'ils puissent s'orienter vers les habitations. » Wiki.

L’édifice à l’arrière pourrait faire penser à une chapelle, alors que le vrai clocher de tourmente est isolé, mais c’est si petit qu’un homme ou deux, pas plus, pourraient y entrer.

IMG_0182

IMG_0184

IMG_0188

En tout cas, le village a beaucoup de charme.

IMG_0191

IMG_0158

IMG_0160

IMG_0178

IMG_0181

Désireux de faire notre soirée ce soir-là dans une auberge – les autres soirs nous dînons au cloître, bien évidemment – à Saint Ambroix, dans un moulin ruiné qui surplombe la Cèze où nous pourrons nager avant le repas (eau très chaude cette fois), nous prenons la route idoine et faisons une halte à Aujac pour son château fort. Mais nous avons de nouveau rendez-vous avec une église romane dotée d’un clocher peigne devant lequel Frère Vladimir prendra un thé, sur la place, comme à son habitude quand il fait très chaud. Cette fois, j’ai la précision que le clocher est rajouté au XIVème siècle, ce qui confirme l’impression que j’avais eu à Concoules. L’église est du XIIème, toute petite une fois de plus mais en grand appareil et me rappelle de ce fait l’art roman provençal.

IMG_0228

IMG_0229

IMG_0241 IMG_0244IMG_0248

IMG_0249

IMG_0250

IMG_0256

Nous montons ensuite au château, qui domine toute la vallée de la Cèze, à 600 m d’altitude. Nous ne souhaitions pas le visiter mais cette année il est exceptionnellement fermé à la visite. Nous tombons sur la propriétaire à la grille, qui navrée de devoir nous laisser dehors, nous offre une carte postale du château très sympathiquement.

IMG_0257

IMG_0260

Après une journée aussi harassante, Dieu pardonnera à frère Karagar un petit rafraîchissement non aqueux à son arrivée au Moulin du Roc Tombé.

IMG_0263

Le soir, pour rentrer, nous repassons comme chaque jour par le col de Portes, bien protégé par son château. Il est donc temps de rendre hommage à cet édifice construit en deux temps, de manière bien visible. Une partie médiévale, un vrai château fort, et le château neuf, qui malgré son style date de la fin du XVIème et du début du XVIIème ! Il a été construit avec un angle unique de 49° qui le fait ressembler à la proue d’un navire (je n ‘ai pas trouvé d’explication claire à cela).

IMG_0272

IMG_0278

IMG_0284

IMG_0291

Publicité
Publicité
Commentaires
K
Plume> Mais lézardé, j'ai appris pourquoi depuis : on a creusé un mine de charbon dessous, tout le village a été déplacé (le château est désormais isolé) pour ne pas s'effondrer et le château sauvé ds les années 70 par injections...<br /> <br /> Cornus> Ben, y'avait pas de bière cévenole, alors qu'en Cantal, y'a pleins de bières locales comme ici.<br /> <br /> Calystee> Oui, en effet j'ai appris ça par Vladimir (me suis pas remis aux infos depuis 4 semaines). Quand je pense qu'on s'y baignait...<br /> <br /> Plume> Bien vu, mais c'est Jeanne qui va râler.
Répondre
P
Calyste > Heureusement qu'ils ont raté la crue sinon ils risquaient d'être cuits !
Répondre
C
Vous avez raté de peu la crue de la Cèze à Saint-Ambroix, suite aux orages des derniers jours.
Répondre
C
Jolies eaux cristallines.<br /> <br /> La bière alsacienne : sacrilège ! Remarque, c'est surtout de l'eau ! :-)<br /> <br /> Jolie nocturne à l'heure bleue !
Répondre
P
Okilebolechatobato !
Répondre
Publicité