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EN ALAN AR MEURVOR
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19 mai 2016

GOËLO 2 : Le GRAND LEJON

Voici la photo de ce phare prise (très grand zoom) du la fenêtre de notre appartement, distant de 17 km. Il n'y a pas de côte plus proche.

DSC01596

On le devine à l'oeil nu par temps clair et bien sûr la nuit il nous fait des clins d'oeil rouges.

C'est un phare isolé en mer que j'ai superbement ignoré pendant ma jeunesse, trop occupé à fantasmer sur Ar Maen et consorts, bien plus prestigieux et mythiques.

Après m'être renseigné sur sa construction (en deux étapes, il ne fut d'abord qu'une tourelle, rehaussée en phare dans un second temps durant lequel les pierres furent acheminée du port de Binic), je constate que l'entreprise, loin d'être aussi héroïque que celles des phares atlantiques, posa bien des problèmes aux ingénieurs et aux ouvriers. Les tempêtes y sont furieuses, on prétend même qu'on entendait du rivage le bruit des plus grosses vagues s'y brisant!

J'avais apporté avec moi un document de vingt pages sur sa construction que j'eus le plaisir de lire un soir, tout en vérifiant régulièrement, d'un coup d'oeil à la fenêtre, la réalité de sa présence.

1024px-Le_Grand_Léjon_(Août_2005)

 

(cliché wikipédia)

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Commentaires
P
Ben oui j'ai été très précocement pharolâtre, hihihi...Précoce quoique très approximative. ;) À vrai dire dans ces temps-là les seuls phares qui avaient de la réalité pour moi se situaient...entre Sein et Ouessant. Pour les autres je me contentais de rêver et au fond peu m'importait où ils étaient. C'est absolument typique de ma tournure d'esprit. Mais je progresse...
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K
Plume> En fait, j'ai pas rigolé car j'ai été stupéfié que tu aies pu entendre parler de ce phare si tôt...
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P
Bon...Ça sert à rien que j'étale mes errements pharologiques de jeunesse, au risque de passer pour une vraie buse, puisque personne ne rigole !
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P
Tu vas être mort de rire mais la 1ère fois que je lus ce nom (ne sais fichtre où, ça remonte à l'adolescence par là, peut-être un calendrier des postes) je le situai absolument au large de Espagne à cause de son nom. Et comme j'étais un rien frimeuse, je le prononçais fièrement à l'espagnole "el gran lejon", jota comprise mar plij ! Il a fallu que je le retrouve plus tard dans des livres pour comprendre ma bévue. Mais même maintenant je lui conserve son nom ibère ! Comme je n'ai fait que l'entr'apercevoir une fois, le deviner comme tu dis, il me reste totalement exotique.
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K
Cornus> La même, signaler le rocher dangereux !
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