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EN ALAN AR MEURVOR
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24 janvier 2016

LE COUP DU LIMI*G REV*R

Pas de postus horribilis, rigolons plutôt.

C'est par cette expression fort imagée (limi*g rev*r = bonbon à cul) que les bretonnants, au septentrion du Cap, désignent la molle fusée que d'une pression adéquate du doigt, on envoie sur la Lune, quand le médecin le prescrit.

Je ne manque jamais, quand l'occasion se présente, de donner à mes étudiants cet exemple truculent de la néologie populaire.

Ce que je fis jeudi dernier. Or, dans le brouhaha de rires et d'exclamations que suscite le mot, introduit, si j'ose m'exprimer ainsi, dans une histoire drôle de surcroît, je remarque Bruno qui me regarde de ce sourire béat qu'il arbore très souvent et qui signe, sans manquer jamais, l'arrivée de ses pensées au dessous de sa ceinture.

Bruno est un peu un phénomène, une sorte de joli coeur sûr de son sexe-à-pile (il le déclare), mais ni agaçant ni macho pour autant. Je ne sais pas à quoi ça tient mais à la minute où je l'ai vu j'ai connu cet aspect là de sa personnalité. Il respire le sexe. Et s'y intéresse.

Il m'a bien fait comprendre, un jour, qu'il connaissait mon "orientation", d'une manière si abrupte qu'il m'a fallu ravaler ma salive pour ne rien laisser paraître. Dans ce genre de situation, ma réaction dépend d'une inconnue : les autres élèves. Ont-ils compris l'allusion, y répondre de manière directe ne risque-t-il pas d'éclairer ceux qui n'avaient encore pas compris? Lors d'une gestuelle que je leur demandais de faire pour mémoriser un texte, Bruno se trouva, je ne sais plus comment, les fesses en arrière. C'est alors qu'il  vait déclaré être dans une position fort dangereuse...

Sachant cela, ce fut une vraie imprudence de ma part - ou une inconsciente envie de m'amuser un peu - de lancer à Bruno : ça te plaît le lim*g rev*r? J'entendais l'expression évidemment. Il me regarde, et le plus naturellement du monde, sans inflexion particulière de la voix, me répond :

"J'ai essayé une fois quand j'étais plus jeune, mais ça ne m'a pas trop plu."

Entendant cela, la grande Raymonde, très drôle par ailleurs, mais qui a toujours un ascenseur de retard lorsqu'il s'agit de descendre au niveau du slip, s'insurge : "Mais enfin, t'as pas le choix quand t'es malade!"

Je peux vous dire que je suis rester un bon quart d'heure à éprouver les pires difficultés à continuer mon cour, pris entre envie de rire débordante, le trouble à imaginer Bruno essayer le limi*g rev*r - j'avoue - et l'inconfort de l'impossibilité dans laquelle je me trouvais à savoir si j'étais le seul à avoir compris la réponse de Bruno à la façon dont je l'avais comprise.

Je crains que l'exression essayer le lim*ig rev*r ne soit promise à un bel avenir.

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Commentaires
C
Chez les fous, tout peut paraître normal (je n'ai pas dit que j'étais un fou ordinaire).
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C
Mais j'en suis sûr !
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P
Ofet, Bruno, il est mignon ?
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P
Ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Elle est bien bonne celle-là !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
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K
Plume> En recherche de prof pour l'année prochaine.... Intéressée?<br /> <br /> Cornus> Rien que de très normal...<br /> <br /> Calystee> Je croyais que tu m'aurais demandé si Bruno était mignon... :)
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