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EN ALAN AR MEURVOR
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14 décembre 2013

DÉCOUVERTES EXTRAORDINAIRES

Je n'ai de cesse de faire, depuis la parution de mon roman, des découvertes étranges et non moins enthousiasmantes.

Il s'agit de jardins qui auraient presque pu, si j'en avais soupçonné l’existence, me servir de modèle pour mon histoire.

La première était assez près de chez moi, là où la côte, au lieu de plonger en falaises dans l'océan, lui fait une longue révérence en pente douce. Et à un endroit, le flanc de la colline est recouvert de ce qui semble de loin être un informe manteau buissonneux. Je suis leurré, et ce leurre valida l'idée imaginaire que la structure d'un jardin peut facilement disparaître pour peu que le ciseau et le sécateur laissent un peu de répit aux pousses sauvageonnes. Car voyez-vous, à peine nous étions-nous engagés sous les frondaisons qu'apparurent des tracés qu'on était justement en train de faire revivre, ceux d'un jardin structuré au cordeau où une rigole glougloutait de bassins en bassins, de vasques granitiques en vasques granitiques, comme en un Alhambra breton. Enhardi par la proximité de la mer, j'eus l'impression que mon imagination l'avait engendré...

Mais ce matin, la mer était plus proche encore de ce que je découvris avec stupéfaction. Elle était à nos pieds pour ainsi dire, grondant gentiment aux contact des rochers, telle qu'on aurait pu l’entendre du jardin imaginaire de Traoñaod. Et ce que nous vîmes était digne des Caerhays des Cornouailles, des Arduine gardens d'Ecosse et je ne pensais pas rencontrer pareille merveille en terre armoricaine. Mieux encore, jamais il ne m'avait été donné, même dans leurs plus vénérables sanctuaires d'outre Manche, d'être parmi les troncs de rhododendrons géants (hybride de rh. arboreum, Lord Brougthon appparemment), au son du ressac. J'ai longtemps cru antinomique les rhodos et la mer. Il faut que j'y revienne, que j'explore. C'est dans le parc immense d'un château qui semble abandonné. C'est Traoñaod, c'est Manderley, c'est inouï. Et je ramène deux marcottes.

(photo smart phone)

 

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Commentaires
K
Cornus> On s'intéresse au sol ou à l'horizon, faudrait savoir ! A mon avis, vue la végétation, la taille des arbres et l'emplacement, peu d'embruns salés surtout!
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C
Par rapport à ces rhodos, deux hypothèses non exclusives :<br /> <br /> - les vents dominants (il faudrait voir s'il existe des roses des vents fiables) ?<br /> <br /> - des sols moins carbonatés qu'ailleurs, des horizons tourbeux acides ?<br /> <br /> <br /> <br /> Des relevés phyto*sociologiques faits en bonne saison apporteraient une bonne part des réponses.
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K
Plume> Je t'y emmènes pendant les vacances...<br /> <br /> Je cherche, possible
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P
OÙ ? OÙ ? OÙ ? OÙ ? OÙ ? OÙ ? OÙ ? OÙ ? OÙ ? OÙ ? OÙ ? OÙ ?<br /> <br /> JE VEUX SAVOIR ! LES 2<br /> <br /> (Maintenant que j'ai des gwenneien pour mettre du gasoil dans la charrette et recommencer à arpenter...)<br /> <br /> <br /> <br /> Ofet ça m'y fait penser depuis longtemps je voulais te demander ça, est-ce que tu as Rebecca ? Je le cherche partout dans le grenier familial pour le relire et chose incroyable il a disparu.
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