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EN ALAN AR MEURVOR
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29 mai 2010

DE BEAUX RESTES

Je ne voudrais pas rester sur une note qu'on pourrait penser plus nostalgique qu'elle ne l'était et je vous livre donc quelques images plus souriantes de l'ancien jardin.

Comme je le disais, les érables du japon, les arbres les plus délicats qui soient, prospèrent en terre arréenne. En voici un aux teintes cuivrées :

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Voici une étrangeté. Un érable du japon à feuillage rouge dont une partie a été privée de lumière par une tige de bambou (écartée pour la photo). Cette partie est verte !

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De même, les rhododendrons à grosses feuilles (autour de 2000 m dans l'Himalaya) semblent trouver là une terre de prédilection :

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Rhododendron grande pas tout à fait aussi imposant que sinogrande arbore quand même les plus grosses feuilles du jardin (regardez par rapport à ma main). L'été 2003, il avait grillé en un jour pour cause de canicule.

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Il ne fait pas partie de la catégorie des grandes feuilles, malgré ses feuilles conséquentes, mais ce sont peut être les plus harmonieuses. La forme de la plante est aussi très bien structurée. Le spécimem de ce jardin n'a rien à envier à ceux des jardins botaniques. son nom atteste de la beauté de son feuillage : rhododendron callophytum. C'est une plante mythique. Belle surprise pour moi, un petit frère n'attend que des vacances en bord de mer...

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Quelques inflorescences. Marcel Ménard est toujours aussi beau, pas pris une ride...

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"Midnight" (spring dream?)

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"Ring of Fire". Une fleur incroyable, mais une plante réputée moche. Mais celui-ci est beau à tout point de vue.

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Le vrai "Blue Peter". Certains de mes lecteurs comprendront...

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Cocardia

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J'ai la mémoire qui flanche... Quand on ne les fréquente plus beaucoup les noms s'échappent...

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Commentaires
C
Pas de souci, Karreg, on en a encore un bon stock!
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K
Je m'inquiète, avec ces récurrentes histoires de vaisselle brisée...
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C
Ah ben, oui, je ne suis pas spécialiste, moi, mossieu! ( Bruit de vaisselle s'écrasant contre un mur, dans le lointain...)
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L
Si j'avais su tout ça quand je me suis balladé au Parc de la Tête d'Or, il y a quelques mois, j'aurais tourné un film, au lieu de n'y prendre que quelques bêtes photos, et m'être concentré sur la faune du zoo davantage que sur toutes ces merveilles végétales... :)
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C
Karagar> C'est pas très poli, mais je vais me permettre d'intervenir non pas à la place de Calystee, mais disons en complément, parce que je reste l'autre régional de l'étape. Je ne connais pas le Parc de la Tête d'Or (enfin si, j'y suis allé très très gamin), donc je ne connais pas précisément le substrat. Toutefois, la position du Parc fait que cela se situe sur des alluvions du Rhône plus ou moins modernes et sans doute notablement décalcifiées. Ceci dit, les terres rapportées dans un tel contexte sont fréquentes. Quant au climat, continental atténué (hivers pas chauds, étés chauds) avec précipitations notables (un peu supérieures à 800 mm/an), pas mal de nébulosité (brouillards à l'automne notamment, un petit effet de Foehn, un petit caractère méditerranéen (violents orages estivaux, vents du sud chauds). Donc tout cela n'est pas très atlantique, mais il reste quand même de l'atlanticité là dedans (le massif du Pilat, non loin de là, étant un des carrefours climatiques et biogéographiques des plus remarquables).
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