OUZH KAN AR GOUKOUG
Bien qu'ayant vu le paradis sur terre sous forme de deux jardins dont je parlerai bientôt, j'eus la consolation, au retour, de voir mes modestes plantations prospérer. Les plants venus des Monts d'Arrée, grâce à leur taille conséquente, donnaient au jardin naissant un semblant de maturité assez satisfaisant.
J'admirai pour la première fois la floraison de "Safron Queen", peut-être un peu délicat pour l'Arrée (une manière de revanche?),
ansi qu'un érable japonais aux nervures plus colorées que le reste de la feuille,
les premières fleurs de mes grosses azalées caduques.
Et puis aussi, ce fut un grand jour ! Le coucou est arrivé. Normal, quelques heures plus tôt, Vladimir remarquait que leur hérauts (arréens aussi !) tintaient de leur cloches bleues.
(La langue bretonne associe ces plantes à l'oiseau.)