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EN ALAN AR MEURVOR
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30 octobre 2016

MARCOTTES

Aujourd'hui, c'était opération marcotte !  Encore me direz-vous. C'est que certains rhodos étaient déjà trop grands pour être déplacés à l'époque du grand chambardement et pas assez vieux pour avoir marcotté. Si bien que certaines variétés étaient désormais disponibles, dont certaines auxquelles le commerce ne s'intéresse plus...

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Autre raison à cela: certains se souviennent que le le transport de grands sujets a parfois été catastrophique. J'ai perdu 50 % de ce que nous avons ramené à grand renfort de location de camionnettes sans parler de l'huile de coude... ni de la tristesse. Je constate que la plantation de petits sujets marche mieux: je les mets dans une poche de terre de Quimper pour que le choc soit moindre. Impossible à faire pour de grandes plantes sans commander cette terre plus un tracto pelle. Cette semaine, en prévision, j'ai ramené chaque jours un bonne dizaine de seaux de terre très acide de Quimper.

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Retour à l'ancien jardin donc. On a tenu compte de mes cris d'alarme et l'élagage a commencé. J'ai trouvé le jardin séduisant sous ses couleurs d'automne, il prend de plus ne plus des airs d'arboretum. Des vestiges sont encore découverts des anciens aménagements que j'avais moi-même oubliés. Le nouveau propriétaire réitère cette phrase : je suis content de mieux te connaître car je me suis posé des questions sur toi en redécouvrant le jardin. Ou alors : au début je ne voyais rien, je ne comprenais rien, je n'étais pas disposé à cela et puis...  J'ai déjà parlé de tout cela, mais je ne suis toujours pas revenu de cette mise en abyme, d'être moi-même devenu le héros en négatif de mon roman alors que le nouveau jardinier se raconte en des terme que ne renierait pas Katelin, la vraie héroïne de mon roman. Qui pourrait être indifférent à une telle confluence? Au point que dans ces moments là, je ne sais plus ce qui relève de la prédiction, du probable, de la reconstruction à posteriori. Je m'y perds. 

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Jolie moisson de marcotte en tout cas. Je suis arrivé cette fois, sachant que 75% du territoire du jardin leur sont déconseillés, au maximum des mes capacités d'hébergement.

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On pousse un peu plus au nord pour une fournée d'hortensias gratuits.

Quelques photos des belles couleurs au retour.

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Commentaires
C
Plume> Il me semble que nous avons déjà parlé (enfin moi au départ) sur les souvenirs d'enfance, notamment à l'école maternelle ou un peu après. Et oui, j'ai des souvenirs assez précis. Et en ce qui me concerne, je ne fais guère de différence entre dessin et peinture par rapport à ce que je faisais dans ces petites classes (idem pour les collages sur papier) et je suis sûr de pouvoir affirmer que je ne garnissais pas "l'espace graphique" qui m'était accordé et cela n'a jamais été le cas jusqu'en classe de 4e. La première raison, c'est que j'étais lent et peut-être paresseux sur ce plan (?), que cela ne m'a jamais passionné, que je n'ai jamais eu de goût ou je ne sais quoi encore. Donc si je n'étais pas exceptionnel ou alors pour de mauvaise raison. Autre chose : j'ai de très mauvais souvenirs des cours de dessin/peinture de la prof au collège, si bien que j'ai accueilli très favorablement de ne plus faire de dessin lors de ma seconde 4e et en 3e. Je précise que mon "daltonisme" a été révélé en CM2 et qu'on avait oublié ce "détail" ensuite. Cet "oubli" m'a porté préjudice surtout durant les deux premières années après le bac parce que je l'ai tu car je ne me rendais pas compte à quel point c'était important (observations microscopiques avec colorations différenciées de tissus cellulaires, entre autres). Évidemment, je ne voyais pas du tout ce qui crevait les yeux aux autres. Bon, là je m'éloigne pas mal de la question du dessin/peinture, mais n'empêche que je garde un très mauvais souvenir de la prof de dessin du collège et je lui en veux toujours de sa bêtise qui n'est pas que liée au "daltonisme" mais plus probablement à une incompétence beaucoup plus large. Donc, cela a été une forme de traumatisme pour moi. Les cours de dessin notamment en 4e étaient pour moi un motif de stress supplémentaire, alors que j'étais déjà en échec scolaire dans la plupart des disciplines "importantes".
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P
Cornus > Je ne parlais pas dessin, mais peinture. Le mécanisme est tout à fait différent. Et par ailleurs je ne suis pas sûre que tu aies un souvenir réellement fiable de tes productions scolaires de 3/4 ans. Cela dit, cela concerne la grande majorité des petits mais pas tous et tu es peut-être un ancien enfant exceptionnel. :) :) :)<br /> <br /> <br /> <br /> Pour revenir aux jardins, je pense que c'est beaucoup plus difficile de se forcer à laisser des espaces vides quand on a très peu de surface. Moi je n'y arrive que parce que ma parcelle se situant dans un espace très grand, et qui plus est en pente légère, je peux aller la regarder d'un peu loin. Mais je dois me forcer quand même ! Et refuser, le coeur déchiré, les offres alléchantes de Karagar qui voudrait me refiler ses "trop" ! :):):)
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C
Plume> Pour garnir le jardin, je m'y connais, mais comme ex enfant de maternelle, j'en étais loin, parce que j'étais à la fois lent et parce que le côté dépouillé m'a toujours convenu côté dessin.
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P
Oh je suis affreusement confuse...<br /> <br /> J'en étais restée à réfléchir sur cette idée de remplir, et je pensais à ces enfants de maternelle (pardon Calyste :) ) qui ne peuvent s'empêcher de remplir toute leur feuille de peinture au point que le dessin initial disparaît. L'angoisse des 3/4 ans (repardon Calyste :) ) devant le vide...
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K
Plume> On réclame un post à cor et à cri, on lui met des photos des Monts exprès pour elle, et elle ne vient même pas voir, sniff, sniff, sniff...
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