RENFORT POUR BRENNOS 2
Comme je l'ai dit, Rome fourmille de monuments antiques et de la renaissance and co. Je n'ai pas une attirance instinctive pour l'un ou l'autre style, qui ne sont pas sans rapport on le sait. Le choix se portera donc sur quelques monuments dont je m'en serais voulu de ne les avoir visités. L'un d'entre eux est le Panthéon, construit au premier siècle avant J.C. et presque entièrement reconstruit beaucoup plus tard sous l'empereur Hadrien. Il devint ensuite une église chrétienne, ce qui le sauva de la destruction. Voir le Panthéon, c'est d'abord une des rares occasion qu'offre encore notre temps de contempler une construction romaine, et pas la moindre, presqu'intacte (il y eut quand-même quelques transformations à la renaissance), alors que bien souvent, devant les ruines, il faut faire appel à notre imagination.
Ensuite, ce monument a fasciné des génération d'architectes ne serait-ce qui pour la prouesse technique qu'il représente. Sa coupole de 43 mètres de circonférence reste aujourd'hui la plus large jamais construite (Florence et St Pierre autour de 42 m) [Cette coupole très aplatie est par contre largement dépassée en hauteur). Même notre Viollet Le Duc s'y est penché. Par ailleurs, elle est réalisée en coffrage de béton de chaux, un technique très proche de notre architecture contemporaine.
L'intérieur, quoi que bondé de touristes, n'est pas dénué d'une majesté que je trouve rarement dans l'architecture renaissante qui se réclame de ces modèles antiques. L'oculus central laisse passer la pluie (petite grille au sol pour l'évacuation!) et les rayons du soleil qui tournent sur les caissons du dôme comme sur un gigantesque cadran solaire.
Dans les rues nous voyons de drôle de choses...
Nous passons près de la colonne de Marc-Auréle. Cette façon qu'ils ont de combattre cul nu !
Enfin nous escaladons le mont Pincio, passons au pied de la villa Medicis pour jouir de la lumière du soir sur la ville.