SAINT MALO 1
Je n'avais guère de souvenirs de Saint Malo alors que je m'y étais rendu au moins deux fois. La première pour voir la cathédrale, la seconde pour prendre le bateau pour les îles anglo-normandes en compagnie d'un ami qui s'imaginait un peu des choses impossibles. Cette fois ci je me suis efforcé de regarder cette ville comme si j'ignorais à quoi m'attendre, de manière un tant soit peu objective. Et je dois dire, que ça a de la gueule.
Cette ville qui ne se voulait ni française, ni bretonne, a finalement capitulé devant le kouign-amann. Je constate d'ailleurs, que depuis qu'il a penétré le petit Robert (que celui-ci ne s'inquiète pas trop, le lubrifiant est compris dedans), le kouign-amann a colonisé les marches bretonnes où il y a peu il était inconnu. Je ne me suis pas risqué à goûter. Nous avons opté pour les valeurs sûres, j'ai nommé la galette-saucisse. Excellent !
Nous avions été prévenu, ce long week-end de cinq jours promettait d'être bondé et il le fut. Karagar, le roi des bons plans parking, qu'on se le dise, fort d'une expérience acquise à lutter contre les pay-and-display britanniques, se gara au pied de la dixième et insoupçonnée cathédrale de Bretagne.
La cathédrale d'Alet :
(L'idée qu'au Moyen-âge, deux cathédrales pouvaient se toiser, me fait frissonner de plaisir)
De là, nous irons jusqu'à la ville close à pied.
Au pied des murailles, il fait presque chaud, ce qui est assez exceptionnel ce week-end là et la présence des palmiers et des merlons associés me fait revivre, contre toute attente, mon arrivée à Séville, mon premier voyage lointain.
Arcs boutants inattendus:
Côté mer :
Les forts :
Le phare du... Grand Jardin!