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EN ALAN AR MEURVOR
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29 avril 2012

LIVIOU AR GÊR (les couleurs de chez moi)

Certains ou certaines, allez savoir, vont chercher la verdure en ville! Eh bien moi, voyez vous, cette ville là, le week-end, je n'y vais point. Je me contente donc des couleurs de mon "petit" chez moi.

Et des formes aussi, car cette fois-ci, je me suis appliqué à observer les portes et autres passages...

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En matière de formes, nul n'est besoin parfois d'artifice, le port naturel des plantes, la texture et la couleur de leur feuillage suffisent à créer des architectures. Cet ensemble curieusement créé dans un but plus ou moins condimentaire est une de mes vues préférées du jardin. L'absence de fleurs dans un contexte où elles abondent repose l'oeil.

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Le cadrage permet car il y oblige de faire abstraction du contexte et soudain on se croit ailleurs :

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Les fleurs abondent, comme au dos de la falaise, j'irais bien faire quelques photos des tapis d'arméries maritimes mais le temps ne le permet guère...

Ici ce sont des arméries dite d'Espagne, plus foncées, dernière un phlox, et envrionnée de grémil et d'aubriète :

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Je ne peux m'empêcher de vous montrer le désormais baptisé "arbre à Plume", en réalité un viburnum plicata.

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Couleurs dans la grande rocaille:

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Vue de la cuisine et détail d'un céanothe parmi les plus foncé (la photo claircit la réalité) :

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Le discret géranium phaeum :

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Les azalées du Japon ou de Chine sont moins discrètes mais c'est pour ça qu'on les aimes, non?

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Du coup c'est le rhodo qui se fait tout petit...

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Bon, pour finir, je profite que le botaniste soit en vacances pour avouer que j'aime bien ramener des plantes de mes périples. J'y parviens rarement car je ne suis pas outillé et que je ne le fais pas à la saison adéquate. Mais voici un petit ciste du massif des Alpilles prélevé l'été dernier et qui fleuri déjà :

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Et puis, ça n'était pas une plante sauvage, mais peu importe, dans le jardin de notre cabane des montagnes du Costa Rica, il y avait des watsonias blancs or je n'en ai jamais vus de cette couleur. L'un des petits éclats au moins, a survécu à l'obscurité des sacs de voyage et au décalage horaire... Voici sa première feuille, et j'en suis très fier. (En cartouche le pied mère):

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Commentaires
L
Je me suis mis la gwenn ha du de côté...des fois que je reprendrais les pinceaux.
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C
Je viens de regarder : je penche nettement pour Cistus albidus L. (vérifier qu'il n'y a pas de longs poils sur la plante). Il s'agit d'une plante plutôt commune en région méditerranéenne. Ce qui est en revanche presque curieux, c'est la relative précociété de la floraison qui n'est pas plus précoce dans sa région d'origine.
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V
J'ai hate de revoir la pelouse tondue a l'anglaise. Dans le 'mother country' ill pleut tellement qu'on est confine a ll'interieur. A cause de la secheresse on n'a pas le droit de sortir les tuyeaux d'arrosage, heureusement dame nature a decide de s'en occuper.
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L
C'est vraiment incroyable que tu fasses aujourd'hui ces photos des portes et passages : j'ai passé ma nuit à rêver que je travaillais à un jardin dont le plan était strictement celui d'une abbatiale, pourvue sur l'un de ses flans d'un passage menant à une roseraie de grimpants en forme de cloître. Exceptionnellement je m'en souviens dans tous les détails ! Anecdote : le fils de la mère abbesse ramassait des haricots dans un des bas-côtés pendant que la sainte femme perchée sur un escabeau installait des conducteurs pour les futurs rosiers.<br /> <br /> Je me suis réveillée fourbue...
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