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EN ALAN AR MEURVOR
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16 juin 2011

LA VILLE D'EN BAS

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J’étais à vrai dire fort curieux, mon cher ami, de découvrir ce que pouvait me réserver comme belle surprise la traversée de ces platitudes infinies. La moindre houle aurait en effet donné à la mer plus de relief que cette humble terre où croissait une maigre mais constante forêt.

Je suis parti précipitamment, l’autre jour, et sans vous en avertir. C’est que j’avais reçu d’un correspondant anonyme, une missive pressante qui m’enjoignait de me rendre à l’endroit indiqué sur la carte qui y était jointe le lendemain même, un peu avant midi. L’heure était essentielle, me disait-on encore, pour profiter au mieux de cette marée séculaire qui était la seule garante d’une découverte, à côté de laquelle, tous mes exploits passés, toutes mes vallées perdues, mes jardins oubliés, mes cathédrales géantes et mes phares obscurs, paraitraient bien pâles.

Je m’étais muni des  2 instruments qu’on me recommandait w8et je pus grâce au premier, progresser plein ouest parmi les conifères, tel que demandé.

« Marche vers l’ouest jusqu’à ce que tu voies quelque construction d’où le deuxième instrument te sera utile. »

Au bout d’un temps interminable je pensais bien que rien ne viendrait égayer la monotonie du paysage quand cette bâtisse surgit pour fracturer mes certitudes.

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Je n’hésitai pas une seconde quant à savoir à quoi la lettre mystérieuse me condamnait…w21

Ne furent ménagés ni mon vertige ni mes mollets.

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Je pris néanmoins quelque repos dans la chambre de veille w47et m’accordai le temps d’admirer ces gargouilles du dernier âge du fer.

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Muni du second de mes ustensiles, je respectai les consignes.

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Et là, que vis-je ? Toutes mes certitudes étaient ébranlées. La mer s’était retirée loin, très loin, comme à l’arrivée d’un tsunami. Et ce qui est d'ordinaire invisible à  l’homme, même aux grandes marées d’équinoxe, se dressait sous mes yeux, intact, dissipant les derniers doutes. Elle était là, la ville, notre Rome à nous, notre Babylone, notre Sodome marine, celle qui nous fait rêver depuis l’âge tendre où les premiers contes nous furent distillés à l’oreille, elle se dressait dans sa réalité minérale qui ne laissait plus le moindre interstice à l’incrédulité :

IS

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Is, la Manhattan d’avant la mémoire, Is aux pierres à décourager des Hercules, Is et ses gratte-ciel avant l’heure, son audace faite pierre,

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ses défis à l’équilibre,

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Is au péril de la mer….

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Déjà, l’eau reprend ses droits et les chaussées sont inondées.

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Il est temps de fuir.

Non, on s’approche…

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C’est Dahud, ou Morvarc’h le cheval du roi, qui viennent me délivrer un message, ou peut-être les deux ne font-ils qu’un. Peut-être que l’homme et l’animal, sous la mer, sont de la même nature ?

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Le visiteur repart.

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Et ce qu’il m’a dit ne s’écrit pas.

 

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Commentaires
L
@ Plume : Dahud, pas étonnant qu'elle soit enveloppée, c'est la fille du roi Gradlon. <br /> <br /> Et la clé, où qu'elle est, sur tes belles photos ?
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K
Voila, tu veux dire que tu es curieux, hein! J'ai même des photos de la villa hyper luxueuse à faire pâlir l'ISF, mais bon, peux pas mettre en ligne quand même. D'ailleurs ça été très pipol aussi. Vlad s'est fait accompagner au piano par un qui a eu une aventure au château avec Nolle ouaine Leu Rouoi, suis sûr que la From est au courant, hi!hi!hi!hi!hi!
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C
Certes, mais quand même...
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K
Cornus> Aucune énigme, un fait !
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C
Une riche brusseloise : encore une énigme ! Mais là, je rends mon tablier.
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