DEUX GENERATIONS PLUS TARD
Alors que je me promenais là samedi, j’ai reçu, à l’occasion de ce jour anniversaire de ma naissance, quelques messages électroniques forts sympathiques. Quelques jours plus tôt, j’avais déjà reçu une carte agrémentée d’un dessin floral que m’avait envoyée ma belle-sœur d’outre-manche et qui n’avait pas manqué de me surprendre, agréablement bien-sûr. La carte était d’autant plus méritoire d’être arrivée à bon port que ma belle-sœur, je m’en rendis compte alors, ignore mon nom de famille (ou bien croit que la seconde partie de mon prénom en fait office). Elle s’en donc contentée de mon petit nom pour rédiger l’adresse…
Une seule personne s’est distinguée en me téléphonant pour me souhaiter mon anniversaire et ce fut une surprise car cette personne ne l’avait jamais fait auparavant. C’est mon frère. Au ton que j’utilisai pour lui répondre, Vladimir, qui n’a vu mon frère qu’une fois et qui ne m’a sans doute jamais entendu lui téléphoner, a tout de suite deviné de qui il s’agissait ! Impressionnant, non ? La raison qui a inspirée ce coup de fil à mon frère est suffisamment curieuse pour être racontée. Ce jour là, samedi donc, il s’attendait à être grand père d’un petit garçon d’un moment à l’autre. En ce genre de circonstance, j’imagine, on fait attention à la date. Et c’est là qu’il se souvint que le 16 du mois d’avril était déjà lié à une naissance.
Grand-père… Mon Dieu !