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EN ALAN AR MEURVOR
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8 juillet 2010

AT WORK

STAND BY

Derniers jours avant les vacances. Je fais en quelque sorte acte de présence. Je pourrais bien sûr mettre à profit ces deux semaines dépourvues du moindre face à face pédagogique pour renouveler mes cours n’eussent été ces quelques faits : mon incapacité de toujours à exploiter le temps quand il se montre généreux, je ne sais agir que quand il m’est compté comme j’aime exploiter le moindre recoin d’une rocaille pour y loger toutes les plantes désirées ; la méconnaissance dans laquelle on me maintient de ce que sera mon emploi du temps de l’année prochaine qui, outre qu’elle m’empêche de programmer quoi que ce soit à l’avance, me conforte dans l’idée qu’on fait bien peu de cas, en « haut » lieu, de mon travail ; la persistance de certaines voix traversant la porte de mon bureau qui, qu’elles grondent ou ricanent, déconnectent mes neurones avec une belle efficacité.

            Ces journées oisives, je les ai goûtées les années précédentes comme une période intermédiaire, un narthex des vacances, mais cette année, mon inactivité relative date depuis plus d’un mois et la coupe est pleine. Insidieusement, je suis placardisé.


            LE BONHEUR RETROUVE D’UN VISAGE

            Ce matin, Jenovefa rayonne. La chose pourrait paraître négligeable mais j’y perçois une vraie source de contentement pour elle : depuis la veille, elle est connectée à Internet, pour la première fois de sa vie. A l’énoncé du débit dont elle bénéficie, mes oreilles battent l’air telles les ailes d’un papillon : de quoi faire passer un TGV, un Eurostar et un Thalys ensemble sans la moindre petite rayure ! « Tu pourras m’envoyer des mots d’amour tous les soirs par mail ! », me lance-t-elle dans un grand rire. Combien de temps que Jenovefa n’a pas fait sa coquine ? Depuis un an, graduellement, Jenovefa redevient vivante, de riens en riens elle retrouve cette capacité à tirer satisfaction de la vie. Après qu’elle avait attenté deux fois à sa vie en quelques mois, après qu’elle n’avait été longtemps que l’ombre d’elle-même sous l’effet des médicaments qui la maintenaient à la surface tout en l’assommant, c’est bien à une incroyable résurrection que j’assiste. L’éclat de son regard le clame avec une telle évidence ce matin que me voici d’humeur toute guillerette, moi qui abordait cette journée en traînant les pieds.


            C’EST COMME…

            Avant-hier matin, Tony, mon collègue non enseignant, me propose de l’accompagner dans une grande surface pour dépenser une jolie somme en matériel multimédia. Avant de partir nous prenons congé de notre bibliothécaire, Anne-Gaëlle, qui restera seule garder la boutique. Comme le soleil brille, au moment de quitter la bibliothèque, je lance à mon collègue à mi-voix mais de façon à être entendu par Anne-Gaëlle : au fait, on n’a pas décidé sur quelle plage on allait. Anne-Gaëlle rigole, Tony sourit et enchaîne : « Ah, c’est comme hier, tiens, j’aidais une future stagiaire à remplir un dossier quand le téléphone a sonné. Jenovefa répond, c’était pour moi. Et je l’entends dire d’une voix rieuse : Tony ne peut pas répondre, il est avec une stagiaire. Tu t’imagines, si ça avait été ma femme au téléphone, ce qu’elle aurait pu penser ! » Je m’interroge toujours sur le « c’est comme » …


            DE LA SIBERIE AU CAP

            Cette semaine est un peu inédite. Vladimir travaille… à cinq kilomètre de la maison ! Après la Sibérie, ça change. On lui prête la jolie petite salle de théâtre que la commune voisine a la chance d’avoir pour retravailler sur son spectacle avant qu’il produise bientôt près de Lorient. Et il y a du remaniement dans l’air ! Avec la metteuse en scène logée à domicile, voila de bien belles conditions de travail. Hier soir, afin que cette dernière comprenne où elle avait posé bagages, coucher de soleil sur le Raz de Sein et allumage des sentinelles de la mer vus de la pointe du Van. Mais avec une mer d’huile comme je n’en ai jamais vue là-bas, le tableau n’était-il pas un peu truqué ?

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Commentaires
C
la candidate a refuse le mi temps et accepte un poste ailleurs.<br /> donc pour essayer de trouver qn on change le profil de poste en temps plein...
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K
un occis mort
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K
je suis médusé et je ne trouve pas !!
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K
Alors on poulpe ?
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K
alors on sèche ?
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