FLEURS COUILLUES ET BEAUX MÂLES
Ouzh heol ar bleizi
Karagar n’a jamais été très compétant en plantes d’intérieur. Et cela pour deux raisons : il n’a pas connu la frustration de plantes ornementales puisqu’il en avait des centaines dans son jardin et il habitait dans une maison ancienne, sombre et froide où les belles tropicales mouraient de peur. Mais, depuis qu’il habite dans une maison ou le sud s’engouffre généreusement, il s’est laissé tenter…
Certaines lui furent offertes et sont bien vaillantes !
La toute première à entrer dans la maison, longtemps esseulée, fut une orchidée, cadeau de pacse de ma presque voisine. Je sais la bestiole délicate et ai toujours craint qu’elle ne réitère jamais les performances pulpeuses qu’on leur voit en magasin. Ne point trop s’en occuper fut ma devise et, dernièrement, j’adjoins à ma belle indifférence, un traitement qu’on me conseilla. Et miracle, je crois qu’elle va refleurir.
Karagar a cliqué fiévreusement sur un site où, comme il pouvait s’y attendre, il s’extasia devant de beaux mâles à poils Des biens bâtis, puissants en diable, le regard féroce rendant leur moment de tendresse plus délicieux encore. Comment en suis-je arrivé à cette extrémité ? D’abord un rêve, l’autre nuit avec le réveil cruel qui ne manque d’arriver. Et puis, aujourd’hui, en faisant le ménage… Gast ! Des crottes de souris ! Alors, lâchant balai et torchon, de manière incontrôlée, suivant une idée soudainement germée, Goo*gle. Je ne tarde pas à trouver le site. Elevage de Maine Coon, Finistère sud… Chut, pas un mot à Vladimir qui attend son gouttière noir et blanc !
(Gus, le plus gros Main Coon de Bretagne)