PORZH AL LEON
Tiens, une petite envie de dire des banalités, faute d’inspiration et gare au méchant qui dira que ça ne change guère de l’habitude. Demain, reprise du boulot. Tout le monde aura compris que la somme de travail de Dame Karregwenn est inversement proportionnelle à celle de Karagar, qu’en d’autres termes, le début de ses vacances – à Paris, chacun aura noté ! – de Madame K. sonne le retour aux affaires de Karagar. Il est désormais notoire qu’elle est, avec toute l’emphase du possessif et le caractère désobligeant du substantif qui le suit, ma remplaçante. (Je vais me prendre un savon, j’adooore les savons de Karregwenn).
Le beau temps aidant, j’ai l’impression d’avoir eu dix jours de vacances en Bretagne, comme autrefois. Je crois que je n’avais pas ressenti cela depuis vingt ans. J’ai dû me contenter de regarder Vladimir se baigner quotidiennement car je suis interdit de bain pendant un mois. (C’est ma seule interdiction, je rassure.)
La pelouse commence péniblement à ressembler à quelque chose et le jardin, encore nouveau né, prend des allures, qui titillent l’esprit d’entreprise horticole.
Mardi nous fêterons en tête à tête les vingt ans de Vladimir, son cadeau sera livré le jour même.
Pour finir je dirai que je suis dans un état d’esprit un peu bizarre concernant le travail. Il me reste quelques trois semaines à faire, je devrais ressentir la légèreté de ces ambiances de fin d’année scolaire mais des menaces (et des espoirs aussi, soyons honnête) pèsent sur mes futures conditions de travail, il reste peu de temps pour mettre des choses en place et cet inconnu n’incite guère à l’insouciance totale.
Pour vous distraire, un petit ballade en mer…
Porzh al Leon