MAMM-GAER AT HOME & L'AFFAIRE KARREGWENN
Minuit et demie, Karagar est proprement épuisé. Il s’est éreinté toute l’après-midi avec la petite tondeuse (la grande est en maintenance) pour donner au chemin vert un petit air… britannique. Mais il faut rester éveiller. C’est alors qu’ils arrivent. Cinq anglais et Karagar tout juste bon pour son lit, il faut assurer. La première chose que me dit ma belle-mère me laisse muet. Je passe encore pour une bille en anglais. Elle me dit : tu as un ami qui habite près d’ici, n’est-ce pas ? Je ne vois pas : 1) De qui elle veut parler – 2) Comment elle peut savoir ce genre de choses sur ma vie. Devant ma stupidité, Vladimir arrive à la rescousse : M’enfin, Karregwenn ! Ah ! Il est vrai que friend ne donne pas le genre. J’ai du mal avec ça en anglais, on ne sait jamais si on parle d’un homme ou d’une femme. Voila, ma chère Karegwenn, vous eûtes les premiers honneurs de queen mother ! Comment connaissait-elle votre existence ? Je soupçonne Vlad d’être un sacré bavard !