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EN ALAN AR MEURVOR
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22 janvier 2009

LE NOYAU ET LA CHAIR

Ce damné d’inconscient travaillerait-il toujours sans relâche ? Le motif m’était venu il y a quelques années, alors que je relevais la tête du sol, donnant le sein à la pelle pour me reposer. Une idée avait surgi et je m’étais amusé à la cultiver quelques secondes, par pur masochisme. C’était une idée désagréable qu’on remue cinq minutes comme un couteau dans la plaie. Ensuite, elle m’avait accompagné. Elle a ressurgit, régulièrement. Et puis un jour, j’ai constaté, effaré, qu’une partie de la rêverie s’était accomplie dans ma vraie vie, et que plus le temps passait, plus la ressemblance devenait frappante. C’est peut-être à ce moment que j’ai voulu rendre hommage à ce songe prophétique en le promouvant au statut de futur roman. Mais du motif à l’œuvre romanesque, la route est longue. Un motif devient aisément nouvelle, mais roman !

Or le moment est à penser à l’avenir, aux projets. Forcément.  Mais je désespérais de trouver une chair pour enrober le noyau. L’idée me séduisait mais se desséchait faute de nourriture. Et puis soudain, hier, un éclair me traverse. Et toute se met en place. Non pas la trame, ni les personnages, loin de là, mais la raison d’être du livre.

Le masculin et le féminin. Oui, le motif se prête à merveille à ce développement.

J’ai souvent évoqué le thème, bien maladroitement, sur le blog.  Au fond, je ne cesse d’y penser. Je crois bien comprendre maintenant mon obsession. Dans mon enfance, j’étais très lié à mes sœurs et à mon frère. Eux-mêmes ne s’adressaient pas la parole. Je ne comprenais pas pourquoi mon frère ne cessait de fustiger mes sœurs dont le défaut était de porter cette tare congénitale : être des femmes. Je ne comprenais pas pourquoi mes sœurs semblaient considérer mon frère comme un animal étrange et incompréhensible : un garçon. (Mon horrible et feu couple de stagiaires m’a replongé là dedans). Moi, j’étais autant à mon aise avec les uns qu’avec les autres. Dans le même temps je constatais que mon frère s’attendait à ce que je me conforme à quelque chose, mes sœurs n’exigeaient rien.

Parallèlement, je développais un complexe de défaut de masculinité dont je ne suis pas encore sorti.

Aujourd’hui encore, je repère des attitudes chez certains garçons comme typiquement viriles et qui me semble relever de l’altérité. Je ne fais pas ce genre de constat chez les femmes. (Forcément puisque dans ce cas la différence est admise par avance). Ainsi, j’ai des raisons pour m’intéresser à ce thème.

Donc, hier, une trame romanesque liée à ce thème m’apparaît et complète soudain le motif de départ. Quel excellent timing ! Est-ce un hasard ?

Et puis, curieusement, alors que l’idée fondatrice m’est venue le matin même, je regarde en soirée une émission de télé (Silence, ça pousse). En conclusion, le présentateur sort une phrase. C’est exactement le résumé du motif de mon futur roman !! Me voilà encouragé.

Est-ce un hasard ?

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Commentaires
K
OK. Ar frazenn c'hallek a oa latarek din (hag a chom, daoust d'an displegadenn e bzg, hag a zo sklaer!)
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K
Karreg> Hiziv c'hoazh = c'hoazh evit lavarout n'eo ket aet c'hoazh diganin, daoust m'on deuet kalzik war-raok, ar sell a daolan a-wechoù ouzh paotred zo (ar "zo" zo a-bouez) hag a ra din o gwelout evel eus ur ouenn all. ("all" ne dalv ket falloc'h pe welloc'h). Nebeutoc'h on troet da verzout emzalc'hoù a lakaer heverk eus ar venelezh. N'ouzon ket hag un touell eo met a-wechoù (ha ma darempredoù mignoniezh a ya a-du gant se, hi!hi!)e soñj ganin em bez nebeutoc'h da strivañ evit eskemm gant merc'hed (zo).
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K
Hum...hum,pa lennan gourel/benel e teu aon din...pa sonjan en eil lodenn istor Aleks, hag a zo pell c'hoazh da vezan lakaet du war wenn, daoust m'eman em fenn...Adarre digarez da lennerien 'zo da sevel kenveriadennoù droch pe zroch ? Hihihi...<br /> E-mod all, ne 'm eus ket komprenet re vat "Aujourd'hui encore...par avance" Ha yod e vefe ma spered?
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