MORALE CHRETIENNE

Parfois on se demande pourquoi on en cause encore ! Parce que la permanence de ces raisonnements jésuitiques au fil du temps étonne autant qu’un vestige aux pierres effritées qui tiendrait bon au cœur d’une cité de verre et d’acier. Parce que je rencontre des personnes qui s’en préoccupent toujours.

Résumons :

T’es divorcé, tu n’as plus le droit de bouffer le bon Dieu à l’église. (Je ne compte pas le nombre de repas illégaux de mon enfance, car moi je n’y avais pas droit sans prendre la peine de divorcer !)

Tu tues quelqu’un. Dieu est pardon : tu as le droit de manger la pastille blanche. (Cela dit les crêpes de Quimper sont meilleures).

Conclusion : tu veux te séparer de ta femme (ou de ton mari) et garder ton droit à la communion, ne divorce pas, tue la (le).

Comments

[Cornus]

Le plus triste est que cela est vrai. On comprend dès lors l'attitude amère de ma grand-mère divorcée. Une honte que l'Eglise impose à ses ouailles, et qui rejaillit bien au delà, même sur les athées religio-tolérants.
Cet après-midi, ma tolérance a été mise à rude épreuve. Un imbécile m'a apostrophé pour me faire enlever mon chapeau que j'avais eu l'outrecuidance de garder dans l'église pour cause de froid et parce que je n'y pensais plus. Ne voulant tout naturellement pas obéir à ses injonction quelque peu agressive, il m'a demandé de quitter l'église, ce que je n'avais bien entendu pas envie de faire. Dans l'état de rage où j'étais, toute tentative physique de sa part pour me pousser dehors se serait soldée par une riposte disproportionnée. Il n'a heureusement pas insisté.

[kleg]

Mais qu'est-ce qui lui prend ?