18 avril 2008
IL PLEUT
Le grand souffle océanique a revêtu la ville de douceur. Entre chaque goutte s’installe le flou de l’indécis, se tisse comme entre deux pôles la tension de l’imminence. Il pleut sur le pavé quimpérois qui brille de nostalgie. Aux parois ogivales, les yeux minéraux des gargouilles suintent, aux falaises gothiques les larmiers de granite pleurent. Déjà les saillies acérées de la cathédrale s’estompent.
Lundi 16 h, je ne serai plus quimpérois.
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