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EN ALAN AR MEURVOR
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10 avril 2008

AZENOR

C’était une belle femme qui soignait ses atours,

Le maintien était altier,

La parure était bourgeoise,

Le fard toujours soigné.

         

         Elle se mouvait avec élégance,

Dans son univers, comme un contraste vivant,

Chavirant toujours un peu dans cet océan de regards,

Où pointait l’ironie ou l’incompréhension.

Le regard qu’elle portait sur lui y abandonnait,

Comme les ailes d’un papillon leurs couleurs sur le bout des doigts,

Un peu de sa distinction.

Le regard bleu et étrange qu’elle lui adressait,

Etait maquillé de la pudeur qui s’accordait à son habit,

Mais laissait rêver à des trésors de sensualité.

L’invite fut délicate, à peine esquissée,

Il lui fallu user de toute sa sagacité,

Pour oser imaginer,

Qu’elle puisse le désirer.

Il ne comprit pas pourquoi il se laissa glisser,

Entre les draps de son lit.

Sans doute en la baisant imagina-t-il,

Etre plus près que jamais de son plus grand désir.

Son bel et inaccessible mari.

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Commentaires
K
Oups ...
Répondre
K
Un autre ! Un autre ! Un autre ! Un autre !
Répondre
K
Hé ! Le conte libertin ne vous va pas mal du tout !
Répondre
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