VACANCES NORD IBERIQUES : UN AIR D'ECOSSE?
C'est notre dernier jour dans les Picos et nous hésitons un peu sur le programme. Le temps est mitigé mais pas complètement bouché et j'aimerais bien quand même, en bon touriste, voir le Naranjo De Bulnes du nord, dominant un amphithéâtre d'aiguilles rocheuses. Il y a bien une longue et difficile randonnée pour atteindre le pied du formidable monolithe (je lis Jules Verne en ce moment, d'où le style😉) mais elle n'est pas genou compatible.
Nous décidons néanmoins de faire le tour du massif en voiture pour rejoindre l'autre bout de la Ruta del Cares, notre première randonnée. Avant d'arriver, nous arrêtons au célèbre point de vue de toutes les cartes postales, mais du pic, pas le moindre pixel en vue, il est ennuagé.
Sur la carte : 1 = randonnée Ruta del Cares, 2 = La boucle de Brez, 3 = Treviso par rio Urdon, 4 = la randonnée des sommets. En vert, les églises et la ville de Potes, en mauve, notre lieu de résidence. (Je lis Jules Verne en ce moment, d'où la carte légendée😉).
A l'arrivée, dernière petite centrale électrique.
De là, une montée de 200 m nous amène au Mirador du Picu Uriellu (alias le Naranjo) près d'un minuscule village et son église à la silhouette désormais familière, ici dans un cadre somptueux. (rando 5) Mais du pic, nous ne verrons rien, il est ennuagé.
Ensuite, nous hésitons à prendre le funiculaire qui mène au village de Bulnes, le seul d'Espagne non accessible en voiture, mais nous estimons les chances de voir le pic sont nulles et aussi que l'endroit doit être trop touristique et surfait. Nous décidons alors d'emprunter une route (en bleu sur la carte), à laquelle je n'avais pas vraiment prêté attention jusque là - la seule qui parcoure un temps soit peu le massif - et qui rejoint Treviso que nous avions atteint à pied (rando 3). Le temps s'est notablement obscurci et l'ambiance n'est pas pour me déplaire. Arrêt vaches.
Au delà du village de Sotres,
...la route prend de l'atitude et nous nous arrêtons au village (Invernales) de La Caballar, village de bergers apparemment inoccupé. Vu l'altitude j'aurai opté pour des estives plutôt... N'eussent été les toits rouge, brouillard aidant, il a quelque chose de gaélique dans cet endroit.
Nous reprenons la route sur un kilomètre pour arrirer au col de Barreda (1300 et quelques), dont je parierai fort que c'est la plus haute route des Picos (qui ne connaissent, en gros, que des routes de vallée). Cette fois, pour accentuer mon impression hightlands, les bruyères sont de la partie ! Quel drôle de conclusion pour des montagnes espagnoles !