CANTAL : DONJON
Peu de monuments ou autres constructions étaient en ligne de mire dans le Cantal, l'essentiel des mes envies s'étaient portée sur la nature. Il était néanmoins un, le château donjon d'Anjony, que j'était bien décidé à voir. Il faisait partie de longue date de mon "panthéon" des beaux donjons médiévaux et appartient à la "famille" des tours composites, résultat de l'aggrégation de plusieurs tours autour d'un noyau central. Le rapport de proportion entre les tours d'angles et le noyau, le nombre de ces tours, la forme des toitures et quelques autres paramètres contribuent à l'effet d'ensemble.
En voici quelques uns : Arques, (4) Solidor (3)
Sarzay (5) Val (5 et demie)
Dinan (2 tours) Et donc Anjony
Mais nous devons passer par Mauriac pour faire réparer un essuie-glace que j'ai cassé d'un geste trop nerveux. L'occasion de jeter un oeil à la plus grande église romane du département, qui ne peut rivaliser avec les gloires du département voisin. Un édifice qui manque de charme. Le lion de l'entrée attire néanmoins mon oeil.
Pour rejoindre Anjony, nous passons par Salins et sa cascade. Elle dégringole le front d'une coulée de lave au fond d'un vallon. J'apprécie qu'on puisse passer derrière, ce que je n'avais jamais pu faire encore.
Le donjon d'Anjony dans le village de Tournemire ne me déçoit pas.
Nous franchissons la porte malgré un terrible gardien,
hélas les photos intérieurs sont interdites. Pourtant, la grande salle est décorée de fresques du XVIème siècle représentant les 9 preux et la chapelle de scène de la passion.
(photos Internet)
Je peux néanmoins photographier le chemin de ronde, les toitures et les environs...
Le village de Tournemire est lui très charmant, avec son église romane remaniée à l'époque gothique (j'aime assez ces hybridations) et ses jolies demeures...
Nous rentrons au moulin par une autre route, à travers la montagne et nous découvrons au passage une chapelle monolithe (creusée dans une seule pierre !)