CANTAL : SALERS
La journée étant bien entamée, nous décidons d'aller visiter Salers, ville assez peu distante, vers l'ouest. Pour nous y rendre nous empruntons une route qui surplombe une de ces grandes vallées qui rayonnent du centre des Monts du Cantal. Vu de satellite, le Cantal est très reconnaissable. C'est une grand rond (un ancien volcan, le plus grand d'Europe), entaillé de nombreuses vallées centrifuges, qui ressemble à une grande araignée en creux.
Salers est au Cantal ce que Locronan est à la Cornouaille. Autant dire que les magasins d'artisans et autres produits locaux sont légions et que le bipède en vacances ne manque pas. Mais qu'on se rassure, même si, vu du moulin, il y a du monde, le Cantal, malgré des paysages d'une rare beauté, ne connaît pas les migrations estivales atlantiques ou méditerranéennes.
Cela dit, le village est très beau. Grâce à ses particularités architecturales (nombreuses maisons à tourelles semblables aux manoirs qu'on trouve ici à la campagne) et à la noirceur du basalte, il ne ressemble à aucun autre et pourrait damer le pion à bien des concurrents au titre du plus beau village.
Arrivés aux "remparts", peu visibles, nous embrassons du regard toute la campagne ondulée et verdoyante. Ici, il y a place pour les jardins.
Les murs semblent fait de colonnes basaltiques coupées comme du saucisson. Pratique !
Notons quand même que parmi les produits locaux, il y a le fromage et que ceux d'Auvergne font partie de mon panthéon (Salers, Cantal et St Nectaire repartiront avec nous), et que en vrai père gâteau, je ne manque jamais de goûter les pâtisseries locales avec une prédilection pour les galettes et autres sablés. Ici, la vedette est le carré de Salers.
Au retour, la vallée et inondée d'or et je suis impressionné par de belles grumes.