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EN ALAN AR MEURVOR
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23 mai 2017

KASTELL KOZH

Il m'arrive bien souvent de tomber sur un endroit de la côte nord qui me plaît et quand je veux y retourner, parfois plusieurs années plus tard, je n'ai plus aucune idée de sa situation. Il me faut y retourner deux ou trois fois pour me souvenir définitivement de sa localisation, alors que je n'oublie rien de ses détails topographiques...

Je me souvenais d'être tombé sur une petite maison isolée, assez banale en elle même, mais nichée dans un vallon au bout d'une route en lacet sans issue, près de la falaise. J'ai enfin retrouvé cette maison. Ça s'appelle Porzh Dour, la route qui y mène, étroite, part entre deux maisons du village le plus proche. Pas de photo de la maison, fermée, mais son emplacement m'a fait rêver, luxuriance végétale, jardin, prairie et grands arbres, ruisseau qui dévale très vite vers la mer (un petit pont a été aménagé pour le GR) dans une toison d'osmondes royales...

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De là, nous partîmes en direction de la pointe du Kastell kozh (éperon barré gaulois), qui a une avancée assez exceptionnelle. Le champs de marguerites au premier plan faisait une scène peu commune (Cette fleur est très très présente dans le Cap, mais plus habituée aux paysages champêtres. En même temps,  plus rien ne m'étonne car je suis tombé une semaine plus tôt sur un dense tapis de sceaux de Salomon nains dans un escarpement rocheux au dessus de l'océan!). La mer était turquoise.

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D'autres plantes étaient au rendez-vous, jasiones, roses de mer, bruyères (déjà !), les incontournables arméries, et même des orchidées.

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Commentaires
P
Cornus > Oui l'histoire des coupes forestières je suis au courant, je n'avais qu'à ouvrir ma fenêtre pour constater l'océan pourpre.<br /> <br /> Karagar > Je sais aussi. Et soit dit en passant jamais vu le bout de la queue de celles que tu m'avais données. Quand je pense que j'avais tracé un parterre rond rien que pour elles, saloperies d''ingrates ! :)
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C
Moi, ce que j'aimerais bien avoir, c'est aussi de la Digitale à grandes fleurs (D. grandiflora)
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K
Oui, moi je cultive des digitales ! Car j'aime cette plante et qu'à P. c'est inconnu au bataillon (si vous saviez le nombre de trucs hyper commun ds mon ancien jardin qui n'existent pas ici, mais qu'il suffit de faire 1 km ou 2 pour les voir...)<br /> <br /> Bon, les digitales chez moi sont de 3 natures : celles qui sont arrivées avec les rhodos (sauvages de l'Arrée donc) et qui se ressème dans mon mulch acidifiant !<br /> <br /> Mon paquet de graines (première fois que je fais ça) et je ne regrette pas car elles sont bien grosses et variées, et une autre espèce dont j'ai eu des graines qui va bientôt fleurir, plus graciles et fleurs cuivrées normalement.
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C
Plume> Je pensais aux Digitales pourpres blanches qu'il y a dans les jardins de Karagar, de mon boulot, de la maison... Elles sont à mon avis toutes issues de la nature au départ, après une mutation au hasard, comme celles que tu as vues et cela ne joue que sur la couleur.<br /> <br /> Sinon, les Digitales pourpres sont typiques de végétations de coupes forestières sur sols plus ou moins acides. Et à ce titre, elles explosent après une coupe et ne se maintiennent que quelques années avant de régresser très fortement uniquement dans les chemins ou dans les landes claires car elles ne supportent guère le couvert forestier, arbustif ou la concurrence des graminées sociales.
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P
Cornus > Euh...j'ai parlé de digitales cultivées ??? Je ne crois pas ou alors j'écris des trucs sans m'en rendre compte...<br /> <br /> Et je risquais d'autant moins de parler de digitales cultivées, en grand ou en petit, que ça m'a sciée d'apprendre, très récemment, que ça se faisait.<br /> <br /> Pour revenir encore à ma blanche, que j'avais mise au pluriel parce que je crois me souvenir il y en avait 2, elle m'avait intriguée parce que'est la seule que j'ai jamais vue, et pourtant j'en ai vue des digitales, en masse, je peux presque dire que c'était la fleur la plus envahissante de mon coin.
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