QUI CULTIVE SON JARDIN NE S'ABSTIENT PAS POUR AUTANT...
La pluie est enfin arrivée, la vraie, celle qui mouille, le ciel assombri fait soudain ressortir la verdeur arrogante des feuillages juvéniles. J'adore cette sensation.
Le jardin plus que jamais en ces moments d'incertitude, d'incompréhension de ma part face à bien des réactions dénuées de toute logique et de mesure, apparaît essentiel et/ou dérisoire.
Je retiens "essentiel" pour ce soir et vous laisse vous y perdre.
On commence - on en a tant parlé ! - avec un vraie asphodèle, jaune néanmoins.
Puisque nous en sommes au jaune, sa majesté Horizon Monarch, qui commence à se plaire ici après des années d'installation.
La fameuse scille du Pérou qui ne doit son nom qu'au bateau à bord duquel elle est arrivée dans nos contrées. Elle est en réalité méditerranéenne.
Les iris de la grand mère de mon ex femme ! Pour dire qu'ils ne sont pas jeunes...
Tiens la maman d'Horizon est rose, qui l'eut cru ! (Rh. Point Défiance)
Le grand cherbourgeois Halopeanum, volé et rebaptisé White Pearl par les anglais, comme s'ils n'avaient pas assez de rhodos !
Tiens un autre camassia bleu clair.
Il est sans conteste le roi de jardin ces jours-ci. Le plus oppulent de nos rhodos, dont la floribondité ne se dément jamais et dans une teinte que j'aime particulièrement. Rh. Blue Peter.
Plante assez frileuse et mythique elegia capensis (il s'agit bien sûr d'un autre cap !)
Ancolies et arbre à Mich.
Feuillages fascinants : érables japonais et fougère arborescente néo-zélandaise.
Ibéris pas toujours blanche...
Rhodo parfois rouge...
Quant aux arbres bleus, je n'en connais pas beaucoup, surtout, comme le paulonia, rustiques sous nos latitudes...
Composition essentiellement feuillagère à la Volkonsky
Ou à la façon médiévale
Ah, ce sot de Salomon !