GOELO 5 : KERDALO
Il y a autour de Tréguier deux jardins remarquables, dont l'un, très célèbre que je connais assez bien. Après moult tergiversations nous optâmes pour celui que je ne connaissais pas. Mais une fois sur place, nous trouvâmes porte close. C'est ainsi que je retournai à Kerdalo, mais c'était l'occasion de faire connaître ce jardin à Vladimir. Et c'est toujours un plaisir de revoir cet endroit conçu pour le plaisir des yeux. J'ajoute qu'il a été une des principales sources d'inspiration pour mon roman jardinier, et pas seulement pour l'aspect du jardin, car j'avais aussi pris quelques éléments de la vie du prince pour construire l'histoire d'Herri Lostanlenn.
Le prince avait conçu dans la partie amont (le jardin est un vallon) une vallée de rhododendrons augustini - que j'ai moi-même connue autrefois - (petites feuilles et fleurs qui se rapprochent le plus du bleu) qui étaient rehaussés de rhodos Alison Johnstone (blanc cassé d'orange). Le prince ne multipliait jamais les variétés pour éviter l'éparpillement des coloris. Mais, ils ont tous disparus sauf deux, près d'un cerisier japonais à fleurs blanches (qu'on voit rarement hélas).
Le grand parterre est lui inchangé :
La dite "lande jaune" vieillit bien (le jardin a 50 ans) et d'ici vient mon goût pour les pittosporum que j'ai utilisé dans mon jardin en monochrome contrairement à ceux-ci :
Larmes de caméllia
Davidia involucrata, l'arbre aux mouchoirs, qui est long à fleurir.
Une "petite" azalée de Chine pour la route (sans le parfum, hélas).
Au bord de l'eau.
L'étang au travers d'un hêtre austral.
Et on finit par sa majesté King Georges (et j'ignorais que j'en verrais un presque aussi haut peu de temps après)