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EN ALAN AR MEURVOR
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6 septembre 2015

VACANCES IBERIQUES 17 : TOLEDE 1 : QUE CALOR !

Lorsque nous quittons Avila, cet après midi là, nous savons par la consultation de sites idoines, que les conditions atmosphériques vont sensiblement changer. Ce n'est pas tant du fait que Tolède sera, de nos étapes, la plus méridionale, que de notre perte d'altitude. Avila, je l'ai déjà mentionné, est située à 1300 mètres d'altitude. Si cela tempérait agréablement le climat lors de notre séjour estival, en hiver cette situation occasionne des grands froids et on nous dit que la ville peut être bloquée par la neige. A plusieurs occasions lors de la visite de la cathédrale, allusion a été faite aux rigueurs hivernales. A cause d'elle, par exemple  on peut aller jusqu'à murer les cloîtres!

Alors que nous somme lancés à 120 km/heure sur la quatre-voies, toutes fenêtres ouvertes, et quand d'ordinaire un air, même chaud, pulsé à une telle vitesse vous procure un sentiment de fraîcheur, je suis soudain assailli par des bouffées brûlantes qui font des gifles au visage. La première, outre le désagrément de la sensation, m'a fait presque peur. Je n'avais jamais ressenti ça.

Arrivant à Toléde, une pharmacie chiffre la chose :

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Ce soir là, fatigués de cet étrange voyage, assommés par le bond des températures, nous déambulons péniblement dans les rues. Il faudra une nuit pour nous remettre d'attaque. Mais une fois reposé, je constatai avec étonnement que, bien qu'il fallût composer avec cette chaleur dans tous nos choix - et notamment prévoir quotidiennement une pause piscine (chaude comme une soupe) - je m'adaptai sans trop de difficulté à ce paramètre nouveau. N'allez pas croire que les églises m'y aidaient, même les plus grandes comme la cathédrale, n'offraient pas la moindre fraîcheur. Seule la clim permettait d'échapper à la calor, utilisée ici sans les excès des romains qui m'avaient rendu malade.

Et la clim nous l'avions dans notre chambre. Cette chambre avait bien des attraits - belle bâtisse aménagée avec goût -  DSC09201 DSC09202 dont le moindre n'était pas d'être située si près de la cathédrale (un record absolu dans toutes nos pérégrinations épiscopales) que j'aurais presque pu la toucher en étendant le bras par la fenêtre. D'ailleurs, à la nuit tombée, je surprends la présence d'un mystérieux veilleur près du déambulatoire... ça me rappelerait presque des souvenirs d'écriture, mais la comparaison bloque sur la température !

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Hélas, une fois de plus, notre vision fut ternie quand nous apprîmes que nous dormions là où avait vécu.... un grand inquisiteur !

La ville de Tolède est étrange à bien des égards et ne ressemble à aucune des autres visitées précédemment. Notamment par le fait qu'après 7 ou 8 heures du soir, la ville parcourue de très nombreux touristes en journée se vide totalement, et que dans tout ce dédale de ruelles, toutes les échoppes sont soudain closes et obscures et qu'on peine à trouver un resto - dont le service s'arrête d'ailleurs à des horaires quasi "français". L'antithèse de ce qu'on voit habituellement en Espagne.

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Derrière les portails, des entrées où les faïences et les ambiances arabisantes habillent la pénombre...

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Le pécher de gourmandise est mis à l'épreuve, mais heureusement que Sainte Thèrèse est là, prête à intercéder pour nous...

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On est ici dans la capitale de l'épée, on en trouve des magasins à tous les coins de rue. Pour ma part, j'ai préféré ce magasin/fabrique de lanternes, qui me donnera des idées pour la suite...

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Tolède domine un petit canyon creusé par le Tage, celui là même dont nous vîmes l'immense embouchure à Lisbonne. Pour prendre certains de ces clichés nous avons gravi en plein cagnat des petites rues, déjà presque de campagne, au delà du fleuve.

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Commentaires
K
Cornus> J'ai vu en 2003 des feuilles de rhodo (type grandes feuilles donc très sensibles) brûler en une journée dans les monts d'Arrée, donc 42 non, mais bien plus de 25 assurément !
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C
Karagar> Cher ami, ce n'était pas un simple point, c'était même un point à la ligne. Ce n'est pas parce que j'ai vaguement habité quelques semaines à Marseille que je suis devenu Marseillais. Et puis mes affirmations sont aisément vérifiables. Je ne suis pas prêt d'oublier cet épisode d'août 2003. Evidemment, en Bretagne, dès que la température atteint quelques minutes 25 °C une fois par siècle, on crie à la canicule en pensant que le ciel va tomber sur la tête des Bretons ! :-)
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K
From> Je n'avais pas vu le point ! donc, du coup c'est Cornus le marseillais !! :) :) :) :)
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F
C'est pas les 42°C que je connais, c'est Tolède !
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P
Oui et pourtant en 44 il devait faire encore plus chaud, non ?<br /> <br /> Oui j'ai remarqué les sols bien sûr. Quels beaux bows !
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