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EN ALAN AR MEURVOR
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20 septembre 2012

ABBAYE DE SAINT HILAIRE

La tournée des nids d'aigle est terminée. Jamais de toute ma vie je n'avais visité autant de forteresses médiévales en si peu de temps. On aurait trouvé moins étonnant que j'agisse ainsi en quête d'architecture religieuse. Mais, concernant les châteaux, les photos l'ont bien montré, il s'agissait tout autant d'admirer un site que des traces humaines. Après ces austères pans de muraille la fin du séjour me fournit trois belles occasions d'étancher ma soif de gothique, et de la plus belle façon. La première de manière tout à fait inattendue puisqu'il s'agissait d'un édifice dont j'ignorais l'existence, une abbaye dont le cloître gothique est une merveille et qui renferme bien d'autres choses d'intérêt.

Nous nous rendions à Carcassonne pour corriger le tir d'une première visite ratée, et sur la route, nous rencontrâmes les ruines d'une cathédrale (une fois de plus inconnue) romane aux nombreuses citations antiquisantes, Alet les Bains. (Certains savent peut-être qu'on peut voir les ruines d'une autre cathédrale dans un autre Alet). Au pied du chevet ruiné Vladimir fit affaire avec une herboriste qui s'avéra native du Trégor.

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Notre deuxième escale fut pour Saint Hilaire.W0001

Le cloître fut un ravissement :

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Dans l'abbatiale, le "sarcophage" de Saint Sernin, pièce tirée d'un unique bloc de marbre, sculptée dans un style singulier par le maître de Cabestany (dont j'entends alors le nom pour la première fois) et qui raconte la vie du premier évêque de Toulouse : 

Infos Wiki :

Une découverte providentielle est à l’origine de la renaissance d’un remarquable sculpteur et de son œuvre datant du Moyen Âge. Un tympan de style roman (classé auprès des Monuments historiques) fut mis au jour dans les années 1930 lors de travaux d’agrandissement de l’église paroissiale de Cabestany. Les hautes qualités techniques, le thème et l’originalité du tympan menèrent les érudits de l’époque à l’étudier et à le comparer à d’autres sculptures médiévales. Leurs conclusions révélèrent un artiste anonyme, nommé depuis lors le Maître de Cabestany, ayant sculpté des œuvres (chapiteaux, sarcophage, modillons…) aujourd’hui présentes dans de hauts lieux religieux.

Au total, à travers l’Europe, 121 pièces sculptées sont attribuées au Maître ou à son atelier. À ce jour, le Maître de Cabestany, internationalement reconnu pour avoir marqué la seconde moitié du XIIe siècle dans l’art religieux, a fait l’objet de nombreuses études (plus de 200 références bibliographiques parmi lesquelles un ouvrage paru aux éditions Zodiaque en mars 2000) d’éminents chercheurs français et européens spécialisés en théologie, en histoire et en histoire de l’art.

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Le plafond du logis abbatial présente des peintures de la fin du XV ème siècle. Je vous laisse admirer ces images pieuses :

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Enfin, la cave, où aurait été inventé la blanquette de Limoux, elle-même peut-être à l'origine du Champagne.

Allons-y (oui, il faut monter pour aller à la cave)

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Commentaires
C
Ma crise ? Mais non. J'avoue que ce que tu as montré est splendide. Et pour la blanquette, il en existe sûrement d'aussi bonnes que des clairettes, mais je n'ai pas que de bons souvenirs.
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L
Et hihihi j'ose à peine l'avouer, sur l'histoire du contorsionniste lubrique, parce que ça va faire jaser certains, mais cet après-midi, évoquant la photo avec Belle-Soeurette en prenant le café, et comme elle avait bien besoin de rigoler un brin, je lui ai fait la démo, et ben j'y arrive sans difficulté !!!!!!<br /> <br /> Mais chut...
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L
Ha ha, moi c'est bien pire, je croyais réellement que les tonsurés en bure s'appelaient des chamoines (bon, j'étais petiote) mais plus tard lorsque je voyais la représentation d'un moine un peu grassouillet à l'air matois je pensais automatiquement à un...matou ! Et en voyant un gros chat je pensais ...à un moine. Le chapitre n'arrangeait rien à la confusion.<br /> <br /> Comme quoi mon amour des jeux de mots est peut-être né des confusions terminologiques de mon très jeune âge ?
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K
Plume> A force de visiter les cathédrales je me dis que les gens du Moyen Age étaient fort souples !<br /> <br /> Plume2> Chamoine, je me faisais souvent cette blague gamin.<br /> <br /> Cornus> Y fait sa crise? Mais entendons-nous bien, point d'apologie, la blanquette c'est presque aussi degeu que la clairette!
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C
Le cloître se laisse regarder, le sarcophage passe, les peintures sont supportables. Mais alors la Blanquette, comment peut-on faire le procès de la Clairette quand on tente de faire l'apologie de ce truc inbuvable ? De qui se moque-t-on ? Je constate d'ailleurs qu'il n'y a même pas une seule bouteille dans la cave. A qui les moines ont-ils tenté de les refiler ? Les pauvres.
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