QUERIBUS
L'étymologie même du lieu est mystérieuse et controversée. On parle même d'un toponyme "ker" courant dans les Pyrénées et désignant un lieu habité, notamment autour d'un rocher. Troublant!
Un nom ramassé, comme est ramassée sa silhouette, et son massif donjon qui abrite malgré toute apparence la gracilité d'une salle gothique aérienne. La vision des ruines, plus que toutes les autres, est archétypique d'une forteresse montagnarde inaccessible.
Quéribus fut notre dernier nid d'aigle et nous y rendre nous fit retrouver l'aride contrée de Peypertuse, situé à un jet de pierre de Quéribus, où nous avions commencé notre périple, six jours plus tôt.
Quéribus s'enroule autour d'un piton, c'est un château escalier.
Quéribus tomba à la suite d'un siège après Montségur - pourtant réputé avoir mis un point final à l'épopée sanglante -, alors que des hérétiques y avaient trouvé refuge.
Pendant que nous étions sur la terrasse du donjon, lui-même construit au plus haut de la falaise, la nature nous offrit un "final" grandiose, mélange d'orage et de lumière de gloire.
Quéribus était la plus belle des conclusions.