WHITE CHRISTMAS
Un « white Christmas », ça fait partie de ces choses qu’on n’est pas très sûr d’avoir jamais connues, ou en tout cas il y a si longtemps qu’on hésite entre le mythe et le souvenir réel. Plusieurs dizaines d’années en tout cas, m’assure-t-on ici.
A peine le bateau a-t-il accosté qu’une annonce bilingue nous prévient de la dangerosité des routes ce matin là. Nous ne souffrirons pas de ce problème mais néanmoins, ayant parcouru plus de 500 kilomètres, nous n’avons pas vu une surface de terre nue. L’Angleterre était blanche, complètement blanche, et glaciale.
Inévitablement, après avoir quitté le port de débarquement, nous passons au pied de Dartmoor. Le célèbre massif est recouvert d’un épais manteau. Le regard levé vers les croupes immaculées, j’ai forcément une dernière pensée pour le chat de Kervasker, car voilà bien le paysage originel de l’histoire, tel que je l’avais fantasmé dans ma version.
J’étais parti avec des images herbues en tête, tant deux des monuments que nous devions voir étaient indéfectiblement associés à leur « greens », mais il a fallu revoir les idées préconçues et surtout changer de palettes.
Même une rapide escapade maritime ne nous fit pas échapper à la blancheur.
Plus de détails bientôt, évidemment.