MIDSUMMER NIGHT'S GARDENING Peut-on donner des
Peut-on donner des nouvelles du jardin sans donner des nouvelles du jardinier ? Ah, voilà bien une question que j’aimerais traiter en quelques centaines de pages, grâce au tremplin de l’imaginaire, mais je n’ai pas encore trouvé le filon qui me permette d’éviter à tout prix l’autofiction. En bref, les parterres à mots et autres plates-bandes ne prospèrent guère.
Les massifs de fleurs quant à eux m’ont plutôt donné satisfaction. Je mesure les avantages de ma nouvelle terre alors que je n’en craignais au départ que les inconvénients (manque d’acidité, vent et salinité de l’air). Les plantes vivaces ont montré une vigueur que je ne leur voyais pas souvent dans l’Arrée, même les rosiers (paysagers s’entend) s’évertuent à me faire oublier l’image de plantes chétives et maladives que j’ai d’eux.
J’ai vraiment laissé mon ancien jardin derrière moi. J’avais au départ quelques réflexes incontrôlés à le reproduire qui m’ont aujourd’hui quitté. Je me suis adapté à l’endroit, au fait aussi que le jardin est toujours visible de l’intérieur de la maison (à l’inverse de l’ancien auquel la maison tournait le dos). Nous avons des fleurs tout l’été et j’en suis très content. Mon ancien jardin était un orgasme printanier auquel succédait une déprime estivale !
Je resterai opiniâtre à acclimater les rhodos mais les limites que m’impose le milieu m’ouvrent d’autres horizons. Belle leçon !
Et puis enfin, je suis devenu un jardinier du dimanche. J’ai encore des crises, de fiévreuses envie de planter et de concevoir des espaces mais curieusement, j’ai l’impression d’avancer plus vite en en faisant moins… Maturité ?
Albizzia
Olivier
Laurier rose
Les talus ont été bâchés ! Ce genre de pratiques me hérissait autrefois mais nous en pouvions plus de lutter contre cette horrible, piquante, invasive fausse-vipérine (merci Cornus) et je veux aider les pauvres plantes que j’y ai mis qui ont déjà bien du mal dans cette terre de remblai.