6 mai 2008
TRAEZH GWAREMM
Matinée fraîche. Chaleur inattendue en arrivant à Quimper, coups de tonnerre. Retour dans le Cap sous un soleil radieux, à peine troublé de quelques nuages, eux aussi plombés d’allure d’orage. Un coup d’œil aux portes à peindre, à la balustrade à vernir, à la porte de mon bureau où je dois finir d’écrire le spectacle botanico-littéraire du 23 mai et j’opte sans trop tergiverser pour la cabane où m’attend le vélo. En cinq minutes je suis à Traezh Gwaremm. A peine arrivé sur le sable, à l’abri de la dune, une chaleur insoupçonnée prend corps, alors que de grosses vagues à la menthe font d’immenses bigoudis turquoise sur l’océan dans une lumière de création du monde. Sur l’immense plage, il n’y a que deux couples et moi. Dans les dunes des centaines de grillons chantent à faire pâlir les cigales. Où suis-je qu’en trois coups de pédales on puisse atteindre le paradis ?
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